Petit retour dans notre système solaire avec une survol somme toute assez superficiel de notre bonne vieille planète Mars, objet de tout les fantasmes. L'auteur y sera assez avare de références, bien que de nombreux auteurs à cette époque avaient , à de nombreuses reprises, extrapolés sur la possibilité d'une race extraterrestre bien supérieure à la notre . Un époque où les articles plus ou moins fantaisistes fleurissaient sur cet immense territoire fertile des revues et des journaux, le lieu où immense capital conjectural sommeille encore. Petit article de fond donc et pour la seconde fois le rédacteur cite le nom de Walt W. Withworth ainsi qu'un autre roman « Voyages De Milord Céton Dans Les Sept Planètes, Ou Le Nouveau Mentor » par Marie Anne de Roumier et qui se trouve dans le tome 17 des fameux « Voyages imaginaires,songes, visions et romans cabalistiques ».1787 . Comme quoi le bonhomme avait une certaine connaissance du genre ou du moins en avait exploré un de ses facettes.
Petit clin d'oeil à notre ami Savanturier Doc Mars, donc je recommande la page « Facebook » : inutile de vous préciser ce que vous y trouverez !
« Chez les Martiens » dans la revue « Le petit Robinson » N° 42 du 21 Avril 1925
Périodiquement, quelque savant annonce avoir découvert à la surface de notre mystérieuse voisine de la ronde autour du soleil, d’étranges signes de vie. Il dit, et les journalistes de répéter en exagérant, bien entendu, pour que ça fasse plus d’effet sur le lecteur. Pendant une huitaine de jours, les astronomes de les tous les pays sont sur les dents, des interviewers inquiets les tarabustent sans relâche pour obtenir des lumières sur la question à l’ordre du jour. Puis, comme les astronomes doivent généralement ne point savoir à quoi s’en tenir, et que les journalistes s’occupent de quelque actualité plus nouvelle et bien plus intéressante : crime horrible, vol mystérieux de richissime collier de perles... tout rentre autour de Mars dans l'ordre accoutumé.
Et pourtant, s’il y avait des Martiens ? S’il y avait... Mais, il y a des Martiens. La preuve, c’est qu’on peut lire la description, avec gravures à l’appui, comme nous allons voir, dans force volumes d’auteurs dont l’imagination ne craint point les longs voyages. Or ces auteurs — il est des savants véritables parmi eux — ont en quelque sorte canalisé leurs rêves en tenant compte, pour imaginer la nature martienne, des conditions de vie qui existent dans cette terre lointaine. Et s’ils ne nous présentent que des hypothèses, ce sont, dans une certaine mesure, des hypothèses plausibles, possibles. Voilà pourquoi il est intéressant de comparer les uns aux autres, ces étranges,créatures nées de la fantaisie d’une fiction capricieuse et de l’enseignement d’une science austère.
Probabilités de vie dans Mars d’après les astronomes
Animaux et végétaux doivent y être de plus haute taille qu’ici, assure le savant astronome, les espèces animales supérieures y sont munies d’ailes. C’est à ces prudentes généralités que se borne le célèbre Camille Flammarion :il est tout naturel qu’un savant ne ris que point les comprometteuses précisions hasardées qu’ose un romancier !
Le célèbre astronome américain Lowell a consacré une vie à l’étude de Mars et il écrivit de nombreux volumes consacrés à l’objet de ses études. « Mars, affirme-t-il, est un monde vivant comme le prouve la présence indéniable d’une végétation. » Et sa longue étude des changements périodiques de formes affectés par les bizarres canaux énormes qui sillonnent la surface du globe martien lui permet d’affirmer : « Une race nécessairement intelligente et pacifique se partage le monde martien
En fait, les astronomes prudents évitent de se prononcer : on constate bien que la surface de Mars est sillonnée de bandes qui ressemblent à des canaux, et qui parfois se « dédoublent » bizarrement, lit lorsqu’on dessine une carte de Mars, elle vous a des faux airs de planisphère terrestre . Mais si l’on compare cela avec une photographie prise directement, on constate que cette dernière n’a plus du tout l’air « terrestre » avec ses taches floues et l’indécision de tous les contours !
Les guerriers Martiens de la « guerre des Mondes »
Beaucoup de nos lecteurs ont, sans doute, lu le roman de ce nom : une étrange invasion menace les habitants de notre terre, plus qu’épouvantés par les terrifiques moyens de destruction des envahisseurs martiens... toutefois vite
réduits à l’impuissance grâce aux attaques de nos microbes auxquels ne pensent! résister les sinistres guerriers tombés du ciel.
« Ceux qui n’ont jamais vu un Martien, affirme Wells, ne peuvent s’imaginer l’étrange horreur de leur aspect... l’ensemble est rond et possède comme une sorte de face : sous les yeux énormes, une bouche en forme de V aux rebords, sans- lèvres ; qui tremblent en laissant échapper de la bave... Pas de front, pas de menton... Du corps qui palpite et halète partent des tentacules. » Ce corps, à la peau brune huileuse se déplace lentement. On conçoit que de tels êtres ne feraient pas des guerriers bien redoutables s’ils ne disposaient d’engins à la puissance formidable. » monstrueux tripodes plus hauts que plusieurs maisons, en métal étincelant, à l’assourdissant tumulte, qui se déplacent en roulant, avec des câbles d’acier qui pendent et arrachent tout, avec un projecteur d’où sortent des rayons d’une mystérieuse lumière nouvelle qui détruit tout ce qu’elle baigne de sa corrosive clarté.
Au pays de la paix perpétuelle
Baptisée du nom d’un dieu guerrier, la planète Mars est volontiers peuplée, dans l’imagination humaine, d’êtres belliqueux. Walt W. Withworth, prenant le courant de l’opinion banale, nous conte que la guerre incessante qui désola Mars pendant des millénaires, eut pour final effet de convertir tous les Martiens au pacifisme le plus absolu. Tous les sujets robustes étant continuellement tués au combat, les Martiens s’étaient abâtardis, au . point qu’après quelques siècles, il ne restait plus de la population que dans deux éléments : des sortes d’hommes frêles, souffreteux et débiles, qui, par ailleurs, n’aspiraient qu’à s’entretuer ; les fils pacifistes de gens débonnaires et débrouillards qui, lors de chaque guerre, trouvaient le moyen de s’embusquer.
Ces derniers, maîtres ès sports et culture physique n’ont pas de peine à maîtriser les premiers qui, la rage au cœur, doivent cesser de se battre. Et l’on substitue aux petites patries, et aux conceptions égoïstes de justices diverses, une seule patrie intellectuelle, un seul idéal de justice. Roman philosophique à tendances. satiriques, comme on voit, mais où il y a pourtant une. conception scientifique d’êtres spéciaux, des « surhommes » dégénérés. On ne peut que regretter l’absence, sur la planète que nous habitons, de tels dégénérés, puisque le résultat est la suppression de toute guerre, et que grâce à une « eugénique » perfectionnée, les savants martiens ont vite fait de reconstituer la vigueur d'antan...
Et les heureux habitants de la planète vivent désormais dans les délices d’un nouvel âge d’or...
Un écrivain anglais anonyme XVIIIéme siècle, nous conte, dans son Voyage sur Terre d’un homme du ciel, les étonnements d’un martien qui nous visite... après avoir emprunté un corps d’homme ordinaire grâce à des conjurations énigmatiques. Évidemment cela retire tout son intérêt à notre explorateur, lequel n’est qu’un pastiche du Persan de Montesquieu et du Huron de M. de Voltaire !
A signaler les Martiens du Voyage de Milord Ceton, roman publié au XVIIIéme siècle par Marie- Anne de Roumier : ce seraient d’anciens humains qui eurent sur notre terre, une existence consacrée à l’art militaire... Dans cette succursale imprévue des Champs-Élysées (ou des Enfers?) l’explorateur rencontre Attila, Cromwell, Cyrus, Achille, Alexandre, César.
Un habitant de la planète Mars, dans le roman de Parville qui porte ce titre, nous tombe du ciel sous forme de momie noyée dans là masse d’un aérolithe. Le cadavre martien, comme on le voit ressemblerait beaucoup à celui d’un de nos semblables.
Et voilà les rêves que firent d’ingénieux romancière auxquels des astronomes trop téméraires, avaient sans doute tourné la tête ! Évidemment, rien de tout cela n’est à prendre au sérieux. . ...
Mais les romans ne sont-ils pas faits pour nous divertir? Et faut-il blâmer les hardis novateurs qui cherchent, hors des sentiers battus, une terre nouvelle où puisse jouer librement son imagination pour douer de vie des êtres nouveaux ? Assurément non, puisqu’aussi bien cela nous apprend toujours un peu d’astronomie... Et mieux vaut savoir un peu d’astronomie (même légèrement fantaisiste !) que n’en connaître rien du tout .
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