Nous avions déjà rencontré cet auteur dans les pages de la revue « Jeunesse Magazine » pour une nouvelle mêlant science fiction et fantastique : « L'homme qui prétend ressusciter les morts ». Cette fois, elle nous livre ici une nouvelle purement conjecturale, illustré par l'artiste attitré René Pellos, qui est en fait un concentré de cette vie future telle que l'on pouvait l'imaginer dans les années 30 avec comme principal leitmotiv cette fameuse évolution mécanique nous permettant d'utiliser le transport aérien comme une simple voiture. Comme de coutume dans toutes ces visions du futur, tout va très vite, trop vite et s'il est une chose où ces illustres pionniers ne se sont pas trompés, c'est que l'homme dans sa quête de technologie ne prend jamais le temps de vivre vraiment.

Nul doute que cette sympathique revue nous révélera encore bien des surprises, pour preuve dans ce numéro une amusante planche de « Le fils de Sherlock Holmes » et de « Monsieur Petipon fait de l'aviation » toujours illustré par le génial Pellos.

 

« ça n'avance pas......on ne fait que du 1.100 à l'heure » de Anne Manson. Dans la revue « Jeunesse Magazine » N°4 du 24 Janvier 1937

 

A sept heures, le téléphone avait réveillé Jean Lantier. II s’étira, d’une main fit taire la voix d’airain de l’horloge parlante et de l’autre libéra, prisonnière dans la boîte de T. S. F., la voix du professeur de gymnastique :

« Un, deux — allongez; trois, quatre — étirez. »

Sur l’écran de la télévision, un athlète en relief, moulé dans un chandail blanc, payait d’exemple. Ses bras, à chaque mouvement, semblaient menacer Lantier, qui, en face de lui, répétait ses mouvements comme un miroir. Du premier au trentième étage de la maison, de la série d’appartements A à la série N, tous les locataires, à la même minute, accomplissaient le même rite, dans la douce chaleur irradiant des murs et du plancher.

« A demain matin, messieurs », dit l’image en remet­tant son veston.

« Demain, pensa Lantier, je serai à Tokio... C’est une démonstration de jiu-jitsu que je verrai à la même heure ».

Lantier classa alors ses papiers, fit sa valise et courut préparer son déjeuner matinal ; il dosa lui-même, sur une petite balance électrique, la proportion de matière azotée, de graisse synthétique et de fécule habituelle, secoua un flacon d’aromates, et avala la boulette à goût de bonbon acidulé.

« Parlez-moi de la cuisine faite chez soi ! Chaque fois que je mange une tablette de confection, je me sens moins bien... »

Il dosa, d’une pichenette au cadran, la quantité de chaleur et d’humidité automatiquement réglables de son appartement et bondit dans l’ascenseur du garage aérien.

 

Embouteillage dans les airs.

 

Tout autour de la terrasse, au trentième étage de la maison, les hélicoptères étaient rangés. Des employés assis, la cigarette aux lèvres, en surveillaient l’astiquage et le graissage automatiques. Il montra sa carte : « N° 611 ».

D’une rangée de zincs semblables, on détacha le sien.

Une minute après, son casque d’ondes sur la tête, il s’élevait au-dessus des toits.

« Huit heures trente? J’ai juste le temps d’arriver... Quel encombrement, c’est comme un fait exprès ! »

Lancé à 4oo à l’heure, un bolide le frôla. « Va conduire les camions, rampant! cria-t-il, furieux. Sans compter que l’on aura plus vite fait de prendre l’auto, si cela con­tinue ! ».

Il jeta un regard au sol, vers les rues presque désertes, parcourues de poids lourds et de quelques cars électriques. Mais, à ce moment, un choc le fît plonger et remonter comme une soupape: la circulation aérienne se faisait selon des courants d’ondes, et un rayon contraire stop­pait automatiquement les voitures au carrefour.

Il reprit sa marche, derrière un autobus aérien,et franchit les limites de la cité...

 

Au milieu des villas et des jardins, s’étalait le terrain d’aviation transocéanien, et déjà un tracteur amenait en piste le monstrueux G. 8.

Lantier atterrit son hélicoptère dans la file des autres et courut à la voie de départ.

Il examina avec intérêt le nouvel appareil qui faisait la liaison Paris-Tokio. Au fond, il y avait très peu de différence avec l’ancien: seize moteurs au lieu de douze; mais déjà douze moteurs, tous accessibles en vol, sont une bonne garantie de sécurité !

Et puis, en mettant tout au pire, que les douze moteurs calent et la cabine descend tranquillement, un immense parachute à chaque angle... Simple retard dans le voyage!

Peut-être la salle à manger était-elle un peu plus spa­cieuse, et les fauteuils-lits pneumatiques plus conforta­bles?... Non; la grande innovation de l’appareil, c’était cette galerie vitrée qui permettait de voir la terre décroître peu à peu, et les nuages comme une immense lande de neige autour de vous.

Mais il savait que ce serait un plaisir de courte durée. Les pilotes préféraient voler aux hautes altitudes, plus calmes, disaient-ils. Et alors, comme chaque fois, une cara­pace étanche se déroulerait sur les vitres, on pomperait aux passagers de l’air respirable, on sciait de nouveau en boîte pour le plus monotone des voyages.

Le vent est contraire.

 

- Paré ?
- Paré.

La campagne fila devant ses yeux comme un éclair vert et, quelques secondes après, ils atteignaient un nou­veau pays doux et cotonneux, bordé de haies de neige, planté d’arbres blancs que l’aérobus effilochait au pas­sage. Le bruit des seize moteurs réunis faisait à peine un léger bourdonnement.

Sa contemplation fut courte. Le steward passa au milieu des rangs :

- Messieurs, nous changeons d’atmosphère...

L’électricité remplaça la grande lumière des 4 000 mètres, et un rideau de métal s’abattit sur le paysage.

Une pompe spéciale distribuait l’air à la bonne pres­sion. Quant à l’air vicié, il était aspiré et débarrassé d’acide carbonique dans des cuves de potasse caustique.Cela permettait au même air de resservir indéfiniment. Le trajet, depuis cette découverte, prévoyait seulement deux atterrissages

Lanlier parcourut les trois étages de l’appareil, de la salle de lecture au bar, du bar à la salle de musique, puis il pénétra dans la cabine de commandes. La grande habi­tude qu’il avait de la ligne lui permettait cette dérogation aux règlements.

- Bonjour. Ou sommes-nous ?

Les deux pilotes fumaient, paisibles, les bras croisés.

- Nous venons de recevoir le signal d’Obdgorsk. Nous allons bientôt atteindre l’escale la plus rapprochée du pôle.

-  A combien marchons-nous ?

- Mille, onze cents; sais pas; nous avons vent con­traire !

Un « fossile ».

 

Allons, encore six heures de voyage environ. Lantier alla s’asseoir, en bâillant, à la place retenue.

Il dévisagea ses compagnons. Beaucoup, étendus sur leur couchette, sommeillaient.

Son regard s’arrêta avec étonnement sur son plus proche voisin. Il paraissait inquiet. Lantier ne pouvait détacher ses yeux de ce visage, entièrement couvert de rides profondes. C’était une chose très rare, au XXIe siècle, où l’on mourait de vieillesse avec un visage de jeune homme. Les derniers hôpitaux vous refaisaient gratuite­ment un visage, et se montrer laid ou vieux était consi­déré presque comme une inconvenance.

- Sommes-nous bientôt arrivés ? demanda l’homme timidement.

-Certainement pas; nous n’avons pas encore atteint la première escale.

-Mais sommes-nous sûrs de la route ? Dans cette carapace, les pilotes doivent marcher en aveugles?

- Vous plaisantez, cher monsieur. Nous suivons l’onde Paris-Tokio comme une voie ferrée.

Le vieillard réfléchit, puis il dit :

-C’est merveilleux... merveilleux et un peu ter­rible ; comme tout va vite ! Neuf heures pour aller au Japon ! Toutes les races mélangées ! Le langage universel !... Quand ma mère était jeune, on expo­sait, paraît-il, les nègres dans des parcs, comme une chose rare ; et elle n’avait jamais volé. Comment tout cela finira-t-il ?

 L’homme, depuis qu’il se nourrit de produits syn­thétiques, ne cultive plus les champs, il a détruit la plupart des animaux. Et si la base de notre nouvelle alimentation venait à manquer ?

Lantier éclata de rire :

-Mais, voyons, ce que les plantes et les animaux nous donnaient indirectement, nous le trouvons directement dans l’azote et dans l’oxygène de l’air, dans la chaux de la terre; quant à la graisse, nous la fabriquons nous- mêmes. C’est le premier siècle de l’histoire où personne ne mourra de faim !

-Mais les hommes sont inoccupés : deux heures de travail par jour dans les usines.

- Cela leur suffît pour vivre. Ils peuvent enfin faire du sport, lire, voyager. Plus de terres cultivées, chacun a enfin droit à un jardin.

-Et ces puissances mobilisées, si un jour elles refu­saient d’obéir? Si l’électricité disparaissait, elle qui a tout remplacé ?

-Il faudrait pour cela que la mer se retire, puisque nous avons capté l’énergie des marées; que les chutes d’eau remontent au lieu de tomber ; que les rivières s’arrê­tent.... Autant, dire que ce serait déjà la fin du monde.

-Peut-être avez-vous raison, dit le vieillard en s’ani­mant, mais moi je ne trouve aucun goût à une vie où tout est devenu facile et banal. Les gens, les nourritures et les pays se ressemblent d’un bout à l’autre du monde. Je quitterai tout cela sans regret.

« Oh ! l’ennuyeux vieillard ! » se dit Lantier, en se réfugiant dans la salle de lecture.

Les deux escales, dans les plaines glacées de Sibérie, ne l’arrachèrent pas à ses réflexions.

Le cinéma-sentant...

 

L’avion roula sur le terrain de Tokio et s’immobilisa pile devant l’aéroport modèle.

- Bonjour, Lantier, bonjour. Nous étions impatients. Nous t’avons attendu pour aller au spectacle. Que dirais-tu du film 1413, au cinéma-sentant ?

- Déjà vu à Paris, dit Lantier, en mastiquant sa tablette synthétique

- Et connais-tu aussi la nouvelle vedette esquimaude ?

- Oui, je l’ai vue à mon dernier passage.

- Alors, viens entendre chanter Marinella au ca­sino ?

- Je l’ai vue, elle et ses cheveux bleus, un mois durant au théâtrophone de la maison.

- Alors, que veux-tu faire ?

- Excusez-moi, dit Lan­tier; mais, ce que j’appré­cierais le plus, si le Japon peut encore me le donner, c’est un lit, la solitude, et des boulets isolants pour n’entendre aucun bruit ;

 

Anne Manson.

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