Il existe en littérature deux catégories de « Non-mort » ou « de mort-vivant ». D'une part, il y a ceux qui reviennent de leur propre chef, poussés par un irrépressible désir de vengeance et qui vont, au delà de la mort, venir accomplir leur redoutable besogne. Ils reviendront même parfois afin de terminer une tache qu'ils n'avaient pas terminée de leur vivant. Ensuite il y a ceux qui « ressuscitent » par l'intermédiaire d'une tierce personne, bien souvent un sorcier qui utilisera ces pauvres hères à des fins personnelles par vengeance, ou pour leur faire accomplir un forfait que la morale réprouve. La différence avec le premier cas de figure, est l'absence totale de conscience, car privés d'une âme salvatrice ils agissent sans aucune émotion, sont incapables de la moindre once de réflexion. Leur démarche est saccadée, relents nébuleux d'une vie antérieure, sont dans une sorte de catalepsie qui les rendent totalement insensible au monde qui les entoure. Ils se rapprochent alors d'une sorte de « robot » organique qui se soumet à la seule volonté de l'homme peu scrupuleux lui ayant accordé ce bien piètre sursis. Leur vie est un véritable cauchemar, ponctué par les taches peu ragoûtante dont on les chargera.

 

Chef de file de cette thématique fantastique, le Zombi Haïtien demeure la forme la plus répandue tout au moins la créature la plus représentative dans notre inconscient collectif. D'ailleurs, la première fois que sera évoquée cette terrible engeance de l'enfer sera dans « Le zombie du grand Pérou ou la comtesse cocagne » de Pierre Corneille en 1697. Ils seront a nouveau à l'honneur dans « L'le magique » de Willam Seabrook premier ouvrage important sur le vaudou Haïtien. Il faudra attendre Victor Halperin et son film « White Zombi » pour que cette figure célèbre et redoutée soit immortalisée et accède à une place d'honneur ou d'horreur au panthéon des créatures de l'épouvante. En France, la littérature fantastique est beaucoup plus avare dans ce domaine et les références dans les auteurs « anciens » sont quasi inexistantes et notre ami revenu d'entre les morts pointe à peine le bout de son nez dans le roman de Francis de Miomandre « Le Zombi » (éditions Ferenczi 1935).

 

Pourtant il semblerait qu'une catégorie de « mort vivant» ne fut jamais évoquée par les spécialistes : « Le zombi scientifique »

A la lecture de cette curieuse nouvelle, vous allez donc découvrir une manière peu orthodoxe de créer une « abomination » qu'il était assez rare de rencontrer en littérature.

Une fois de plus, elle est le fait des agissements d'un savant peu scrupuleux qui, en se voulant l'égal de dieu, n'est autre qu'un Frankenstein de pacotille et concevant bien malgré lui une figure mythique dont la démarche chaotique ne cessera, plusieurs décennies après, de hanter les salles obscures.

« La terrible expérience du Dr Cornélis Bell » de Gaston-Ch.Richard. Nouvelle paru dans la revue « Nos Loisirs » N° 42 ( 5éme année) du 16 Octobre 1910.

 

A grêle sonnerie du téléphone domina un instant les bruits de la rue, s'éteignit, reprit son tin­tement clair et monotone. Le professeur Cornélis Bell abandonna son micro­scope, et faisant signe de la main à son aide James Harwey de ne point se déranger, décrocha le récepteur de l'appareil.

- Allô! Oui est là? dit-il de sa voix calme... Une lointaine réponse fit trembloter la plaque sonore du récepteur, durant quelques secondes, puis Cornélis Bell cria, dans le cornet du téléphone :

- C'est bien, Patrick. Je vous remercie...

II alla se rasseoir, puis leva sur son aide le regard pur et froid de ses yeux bleus.

Harwey, attentif et minutieux, pesait un liquide organique dans une éprouvette et penchait sur le fin tube de cristal gradué sa face barbue, sévère et triste

Cornélis Bell eut un fugitif sourire

- James, dit-il, venez ici...

L'interne reposa son éprouvette, la couvrît soigneu­sement d'un carré de vitre et vint à l'appel de son maître... Les deux hommes un instant gardèrent un silence profond.

- Harwey, dit enfin Cornélis, c'est pour ce matin.

- Pour ce matin? La grande tentative?

- Oui, Harwey.., Vous êtes suffisamment prépare,

- A votre pleine et entière disposition, maître.

- C'est bien... Donnez-moi votre main,

James obéit et tendit au professeur sa longue main élégante et nerveuse. Et Cornélis Bell, avec une sou­daine contraction de la face, qui décelait son attention passionnée, posa son pouce sur le pouls du jeune hom­me,

- La peau est fraîche, les battements longs et réguliers... le rythme normal. Asseyez-vous là, Harwey Je vous dois des explications....

- Harwey obéit, silencieusement.

Cornélis Bell consulta du regard sa montre, établit, un rapide calcul mental et posa le chronomètre sur son bureau.

Je vous dois, mon ami, dit-il après un long mo­ment de silence recueilli, une explication sérieuse. Je vous l'ai dit déjà : je crois avoir vaincu la Mort. J'en suis certain même. Des expériences rigoureusement contrôlées, tentées sur de petits animaux, en grand secret, ont été concluantes. Vous m'entendez, James?

- Vaincre la Mort ! Murmura l'interne. C'est égaler Dieu...

- C'est le surpasser, dit Cornélis, avec son froid sourire, car Dieu — s'il est ! — n'a pas su éterniser la vie de sa créature... La vie éternelle ! Saisissez-vous cela, Harwey ? La vie éternelle à Homère, à Sophocle, à Galilée, à Dante, à Beethoven, à tous ceux que le génie a élevés « au-dessus du bétail ahuri des humains » Que d'erreurs j'épargnerai à mes semblables !Car je ne possède pas seulement le secret de la vie. J'ai décou­vert encore le moyen d'assurer la pérennité de la fécon­dité... de la jeunesse et de la force... Rien ne s'usera plus dans l'être que j'aurai soumis à l'influence du fluide mystérieux dont j'ai mis à jour la puissance infinie. On conférera l'immortalité à l'homme qui hono­rera le plus son époque. Poète ou philosophe, savant, artiste, soldat génial, tous ceux qui auront fait faire un pas en avant à notre horde aveugle, tous ceux qui l'auront grandie seront à jamais ses guides. On rendra la vie à la victime d'un grand crime et c'est ainsi la destruction du mal que j'instaure sur terre...Com­prenez-vous, James?

- C'est à la fois admirable et terrifiant, dit l'in­terne. Maître, vous commanderez au monde, avec une telle découverte... Pardonnez-moi... Je ne sais plus que dire...

Cornélis Bell sourit...

- En vous disant tout à l'heure, Harwey, que je possédais le secret de la vie, j'ai un peu exagéré. J'ai trouvé le moyen naturel de faire cesser l'état de mort chez un être dont tous les organes sont sains, non usés, en bon état, et dont l'existence normale a été arrêtée par un accident (un traumatisme violent, par exemple) et non par une maladie constitutionnelle... Je puis rendre la lumière à celui qui s'est pendu. Je ne puis pas la redonner au corps lamentable d'un tuberculeux.

Car il faut un organisme intact pour résister à l'épou­vantable secousse que provoque la rentrée, dans un corps mort, du fluide merveilleux que nous nommons « la Vie ».

Cornélis Bell s'était levé et marchait de long en large dans le vaste laboratoire où depuis quarante ans bientôt il travaillait.

- Admirez, dit-il tout à coup à son auditeur, les résultantes de ce que nous allons tenter. Nous lais­serons intacts, au milieu de chaque siècle, un certain nombre d'individus, magnifiques spécimens de l'intel­ligence. Mais nous laisserons aussi des échantillons par­faits de la beauté physique, hommes et femmes, qui procréeront inlassablement, de par le monde, des types parfaits d'humanité. Plus de dégénérés, plus de fous, ni d'infirmes... Au-dessus de la race humaine, je crée une race immortelle, qui, peu à peu, remplacera, sous le ciel, la laide, l'immonde cohue dans laquelle nous vivons... Je vais refaire des Dieux, entendez-vous, Har­wey ? Des Dieux ! !

Je crée un monde d'harmonie, de beauté, de génie... L'avenir verra ses Platon, ses Hugo, ses Raphaël, ses Beethoven, ses Dante, converser fraternellement, au banquet de l'Immortalité. N'est-ce pas, James, que nous allons réaliser un magnifique rêve? Vous me croyez fou, peut-être? James... Regardez-moi. Je ne suis pas fou !

James Harwey, que le doute terrible avait effleuré de l'aile, releva le front et contempla le masque jupitérien de son maître. Cornélis Bell souriait et le regar­dait. Une immense bonté éclairait son regard et faisait resplendir sa face grave. Dans les traits accusés de cette figure énergique, dans la bouche aux plis fermes et sévères, sur le grand front poli, large comme la marche d'un temple, James lut la certitude du génie, la paix, la force...

- Vous me croyez, j'en suis sûr... dit Cornélis. Venez, Harwey. Nous allons tenter le suprême combat.

Ils entrèrent dans une salle d'opérations où se tenait un gardien, qui fumait une cigarette, en lisant un roman-feuilleton.

- Patrick, va-t'en, dit Cornélius Bell.

Patrick, silencieusement, se leva.

- Le colis est là, dit-il de sa grosse voix indiffé­rente. ..

C'est bon! Découvre-le...

Le gardien s'approcha d'une longue table de marbre et enleva un drap qui la recouvrait...

James aperçut alors, roide sur le plateau froid, le cadavre d'une jeune fille blonde qui portait une corde au cou.

Patrick sortit, et le professeur alla pousser lui-même le verrou de la porte...

- Tu vois, dit-il brusquement à son élève, voici le sujet. Cette fille s'est pendue hier à minuit parce que celui qu'elle aimait l'a abandonnée... Je vais la rendre à la vie, à la raison, à l'amour, et cela éternellement. Elle sera épouse, elle sera mère... Ce beau corps har­monieux et frais restera, pour l'éternité, ce qu'il est. Elle va revivre... Et cependant elle est bien inanimée... ouvre-lui une veine... tu verras.

James obéit... une goutte de sang noirâtre perla sur le bras livide de la morte et ce fut tout...

- Aide-moi, dit le professeur... Soulève-lui la tête... Bien...

La tête ballotante, exsangue et froide, fut enserrée dans une espèce de casque de cuir... des barres arti­culées furent fixées par des bracelets aux bras roidis.

- Cette machine, destinée à produire chez le sujet les mouvements de la respiration artificielle, est l'adjuvant nécessaire de mon « philtre », murmura le professeur. Indispensable dans le cas présent, elle serait inutile si nous devions nous occuper d'un vivant. Une seringue de Pravaz... James!

James tendit l'instrument demandé que le profes­seur emplit avec précaution d'une liqueur rouge et trouble, à reflets dorés.

- Voici l'élixir souverain, murmura-t-il. Regarde, James !

La longue aiguille de platine de la seringue s'était enfoncée sous le sein gauche de la morte, en plein cœur.

- Le commutateur, Harwey, dit Cornélis, de sa voix calme.

James, haletant, tourna le commutateur électrique de la machine... Aussitôt, rythmiquement, les bras du cadavre s'élevèrent et s'abaissèrent, dilatant et rétrécissant la cage thoracique, avec régularité.

Tous d'eux, le maître et l'élève, se penchèrent sur le corps splendide de la morte... d'un même mouvement.

- Ah ! Cria soudain James ! Elle vit ! Regardez.

Une goutte de sang rouge et chaud roulait sur le bras de la jeune femme... Puis, au cœur, une autre goutte de sang perla, lourde, et coula sur le ventre poli comme un marbre, cependant que la gorge pure se soulevait.

- Arrête la machine, dit le professeur. L'expérience est concluante...

James obéit... déboucla les bracelets, enleva le casque, et ramena le drap blanc sur la nudité de la ressuscitée.

Haletants, le front moite de sueur, ils virent sous la lueur fixe des ampoules électriques celle qu'ils venaient de tirer du néant ouvrir lentement les yeux... et les regarder,

- Parle ! Parle ! Parle donc ! Murmura Cornélis Bell en lui saisissant la main.

La jeune femme ne fit pas un geste, pas un mouve­ment et, malgré que le drap qui lui tenait lieu de vêtement eût glissé à ses pieds, elle ne tenta pas de le rete­nir. Le professeur et son aide l'obligèrent à se lever... .Elle se tint debout. Mais elle ne fit pas un pas en avant. Ses yeux, étrangement fixes, regar­daient sans un cillement la lumière aveuglante d'un groupe de lampes électriques... Ses lèvres de­meuraient closes. Un sourire froid — le rictus de la Mort — demeurait sur sa face vivante...

Cornélis Bell et James Harwey la contem­plaient et sentaient peu à peu la terreur nouer ses doigts de fer autour de leur gorge.

Le professeur, rom­pant l'étrange emprise qui l'envahissait, mar­cha vers la femme et lui prit les poignets :

- M'entendez- vous?... dit-il rudement.

La ressuscitée eut pas un recul, pas un regard, rien qui indi­quât qu'elle vécût, qu'elle sentît, qu'elle comprît quoi que ce fût...

- Répondras-tu, à la fin? Cria Cornélis.

- Elle ne répon­dra pas ! Elle ne ré­pondra jamais, dit James avec une étrange assurance!

- Pourquoi ? dit Cornélis brusquement.

- Parce que, si vous avez en effet vaincu la mort, et rendu au mécanisme Humain la vie qui lui est propre, dit James, vous n'avez pas réveillé ce qui commande à ce mécanis­me. Vous n'avez pas rendu une âme humaine à ce corps qu'elle avait déserté. Votre découverte, hélas! n'est pas complète, maître... Et notre beau rêve n'est plus qu'un sinistre cau­chemar... Le banquet où les Beethoven du futur s'as­sembleront avec les Hugo à venir ne sera qu'une réu­nion d'automates terribles... L'âme est partie de ce qui fut cette jeune fille, et ce n'est que la guenille humaine que vous avez galvanisée !

- Tais-toi ! Tais-toi ! dit Cornélis Bell qui contem­plait avec une épouvante sans nom la morte vivante qu'il avait retirée du sépulcre... L'âme... L'âme... n'existe pas... Il n'y a qu'un instinct... Il faudra tout réapprendre à cette malheureuse... C'est une vie nou­velle...

- Vie animale! Vie végétative... Les muscles vivent seuls... Regardez au fond de ces yeux-là... dit James... Ils ne réagissent pas à la lumière.

Cornélis se pencha sur la morte vivante que James venait de recoucher sur la table de marbre et qui de­meurait étendue, insensible au froid, au toucher, au contact dur de la pierre glacée... Et soudain il eut un rire atroce, qui prit fin dans un appel rauque ..

 

Extrait des Journaux

 

« Un drame étrange a eu pour théâtre, hier, l'hôpital mixte de Holiday-Park. L'honorable profes­seur Cornélis Bell, que ses études magistrales sur la circulation du sang et les influences ner­veuses ont rendu universelle­ment célèbre, a été pris d'une crise de folie furieuse, au cours d'une autopsie qu'il devait pratiquer.

« Ayant reconnu qu'il allait opérer sur une cataleptique, le malheureux savant éprouva une émotion telle qu'il perdit subi­tement la raison. Son élève et ami, le doc­teur James Harwey, fut grièvement blessé en essayant de le maî­triser et ce sont, seuls, les hurlements du fou qui donnèrent l'éveil au gardien du labora­toire, le nommé Patrick O'Russell.

- Je suis Dieu, criait le Dr Cornélis. Je suis plus que Dieu ! Je rends la vie aux morts...

Il brandissait en criant ainsi un long couteau de chirur­gien tout ensanglan­té, son aide gisait à ses pieds la gorge ouverte...

On a éprouvé d'inouïes difficultés pour maîtriser le professeur Cornélis qui, à l'heure actuel­le, occupe un caba­non dans la maison de santé du Dr Berc- klin, son ami... On ne croit pas qu'il revienne jamais à la raison. » (9 mai 1892).

« Le Dr James Harwey est mort hier à l'hôpital mixte sans avoir repris connaissance. » (10 mai 1892).

« La cataleptique qui causa, il y a neuf ans, la mort du Dr James Harwey et provoqua la crise terrible dans laquelle sombra la raison et le génie de feu le professeur Cornélis Bell est toujours à l'hôpital mixte... La science humaine s'avoue impuissante devant l'influence inconnue qui fait de celle qui fut la jolie miss May Geay une morte vivante... » (11 mai 1901).


Gaston Ch. Richard

Je suis Dieu, criait le Dr Cornélis. Je suis plus que Dieu ! Je rends la vie aux morts…

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