Les invasions diverses et variées furent une des thématiques les plus employées dans l'anticipation ancienne. Qu'elles soient d'origines extra terrestres, dont le plus bel exemple demeure sans contexte « La guerre des mondes » de Wells, et dont la célébrité ne doit pas pour autant occulter une autre saga, Française celle-là, de Théo Varlet et Octave Joncquel « L'épopée Martienne » réunie sous deux volumes « Les titans du ciel » et « L'agonie de la terre » (Editions Malfére « Bibliothèque du Hérisson 1921 & 1922), ou d'origine « humaine », l'homme a toujours lorgné chez son voisin avec ce regard de travers caractéristique de la jalousie et de la convoitise. Un jour cependant  il se posa cette question : « Que se passe t-il au-delà des mers ? » Alors, partant faire de grandes explorations, il alla découvrir d'autres terres vierges, des réves de conquêtes plein la tête avec le glorieux espoir de gagner richesse  et puissance, sans se douter un seul instant que celles-ci abritaient des hommes fait à leur image et pouvant aspirer aux mêmes désirs de conquêtes qu'eux.

L'Asie et plus particulièrement le chine, est une terre de légende, où flotte une aura de magie et de mystère, renforcée par ces curieuses créatures à la peau jaune, obséquieuses et sournoises, dont le regard souvent fuyant et la politesse exagérée sont les signes d'une fourberie sans nom. Cette image des plus simpliste qui fut à l'époque colportée par toutes les revues xénophobes de l'époque, et plus particulièrement au début du XXème siècle, contribua grandement à définir les cultures asiatiques comme des peuplades dont il fallait se méfier, usant de pratiques barbares et se complaisant dans la souffrance où du moins prenant un malin plaisir à torturer de la plus exquise des façons ses malheureuses victimes.

 

Tout ce qui nous dépasse et ne nous ressemble pas est alors considéré comme étranger, barbare, défiant les préceptes d'une civilisation occidentale qui seule, pouvait détenir les clefs d'une grande culture et d'une civilisation hautement raffinée. Cette peur indescriptible de « cet autre » à la peau jaune fut donc source majoritairement de malentendus,que « l'esprit supérieur » de la race blanche n'a jamais essayé de remettre en question car pour ce cerveau étriqué et obtus, il ne pouvait y avoir d'âme et de conscience ailleurs que dans l'esprit raffiné et supérieur de l'occidental.

 

Oubliant alors les sauvages exactions que celui-ci vint à commettre au nom d'une sacro sainte religion ou de quelques idéaux aux fondements douteux, il s'évertua à penser que le sauvage à la peau coloré était capable des pires atrocités afin de conquérir lui aussi les terres de ces voisins étrangers. La peur et l'incompréhension de l'autre peuvent nous conduire à des actes répréhensibles et bien souvent la mémoire est sélective et dans ce genre d'anticipations, c'est toujours l'autre le méchant, celui qui ne nous ressemble pas. Car voyez vous le blanc lui, il colonise pour la rédemption des sauvages, pour leur bien être et leur salut et peu importe les moyens mis en place.

 

A une époque où l'Afrique était presque entièrement sous la domination des « gentils blancs » et donc ne présentait pas une réelle menace, c'est l'Asie qui fut l'objet de toutes les attentions et perçue donc comme potentiellement dangereuse. Elle fut donc utilisée comme le terreau d'une menace d'invasion à l'échelle planétaire et quoi de plus naturel de la part d'un peuple toujours représenté dans l'imagerie populaire comme vil, fourbe, mesquin et cruel...

Les auteurs s'en donnèrent donc à cœur joie et si le but d'alors n'avait d'autres intentions que de divertir, le cynisme et la méchanceté dont ils firent preuve dans leurs peu élogieuses descriptions n'avait d'égal que la bêtise et la stupidité de leurs propos.

 

Les exemples sont légions dans les publications d'avant guerre, souvent d'ailleurs accompagnées d'illustrations peu « élégantes » et s'il est vrai que certains textes attisent nos convoitises conjecturales, il n'en demeurent pas moins pour un grand nombre, le reflet d'une mentalité fortement xénophobe qui ne cessera d'alimenter les pages de nombreuses anticipations. De fait, si les romans « revanchards » fleurirent à une certaine époque, vantant les méfaits d'un peuple Allemand qui n'avait d'autre désir que de conquérir le reste de l'Europe, d'autres invasions plus spectaculaires se tramaient dans les cervelles fiévreuses de nos anticipateurs avec quelques « invasions  noires », comme le dirait si bien le Capitaine Danrit, recordman toute catégorie des massacres en masse, et surtout la stigmatisation des peuplades asiatiques qui furent l'objet de bien des fantasmes et d'intentions peu louables.

 

L'article qui va suivre et paru dans le numéro 2 de la revue « Je sais tout » du 15 Mars 1905 est dans ce sens assez édifiant.

Le Péril Jaune


Une effrayante masse d'hommes ennemis des blancs. L'Indo-Chine Française est-elle menacée ? Découverte sensationnelle d'un plan d'envahissement de l'Europe par la race jaune. Une jonque mystérieuse. Le massacre des Européens en Asie et l'envahissement de l'Europe. Ce cauchemar sera t'il un jour la réalité ?


A l'heure où les regards de tous se portent, anxieusement pour cer­tains, avec trop d'indifférence pour beaucoup, vers les régions loin­taines de l'Extrême – Orient, le « jaune », c'est encore, dans notre intellect d'Européen, le magot poussif et ridicule dont la silhouette disgracieuse se dessine sur les paravents d'importation, ou en figurines de marbre et de bois volées dans les pagodes.

 

C'est aussi l'homme cruel et arriéré, félin et lâche, esprit borné par nature et par desti­nation, noyé dans l'immensité d'une population innombrable et d'un territoire pour ainsi dire sans bornes : au demeurant, agglomération inoffensive et assez ridicule, qu'il sied de mépriser et dont il est courant de se moquer, hommes-femmes aux cheveux tissés en lon­gues nattes ou en chignons, croupissant dans une ignorance séculaire et profonde...

 

C'est une immense erreur ! Et combien ter­rible sera le réveil de ceux-là qui s'endorment béatement au ronron berceur de cette enfantine chanson du «Chinois de Chine» si drôle avec sa longue robe brodée et sa « queue dans le dos !

 

Les convoitises japonaises. Rêves énormes de domination

 

Par ce qui se passe actuellement, et sur terre, et sur mer, en Extrême-Orient, on voit que le Japon est une puissance militaire de premier ordre. Aujourd'hui c'est la Russie qui subit le choc et demain ce sera la France, comme le prouve la pièce très longue et très curieuse publiée dernièrement.

 

Il s'agit du rapport rédigé, au printemps de 1902, par le général baron Kodama, gou­verneur de l'île dé Formose, et adressé au général Katsura, alors président du conseil des ministres.

 

Ce document sensationnel, et dont l'authen­ticité est incontestable, a pour but de recher­cher quelle époque sera la plus favorable pour une invasion de nos possessions de l'Indochine. Le baron Kodama établit égale­ment de la façon la plus minutieuse les plans de mobilisation de l'armée japonaise destinée à conquérir les colonies françaises.

 

C'est l'île de Formose, cédée par la Chine au Japon en 1895, devient la base natu­relle de l'offensive du Japon contre l'Indochine française. Quant au lieu de débarque­ment des troupes du Mikado, les pièces annexées au rapport du général Kodama indiquent la baie de Kouang-Tcheou, port cédé à bail par la Chine à la France, et qui est devenu en réalité une possession fran­çaise.

 

L'étude du baron Kodama, qui est des plus détaillées, examine par le menu la durée de la mobilisation, du transport et du débarque­ment des armées japonaises, ainsi que la durée des mêmes opérations pour les troupes françaises venues de la métropole. L'auteur arrive ainsi aux conclusions suivantes :

 

Trois armées japonaises fortes, chacune, de 100.000 hommes, seraient débarquées, les deux premières à Kouang-Tcheou, la troi­sième en trois endroits de la côte chinoise.

Les troupes chinoises se retireraient sans combattre.

Contre ces 300.000 Japonais arrivant succes­sivement, les Français pourraient opposer successivement : le 20e jour, 95.000 hommes; le 80e jour, 34.000; le 101e, 37.000; le 150e, 75.000, en tout 271.000 hommes.

Les Japonais conservent donc constamment la su­périorité numérique. Leur victoire, dit le rapport, n'est pas douteuse. Le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine,L'Annam tombent en leur pouvoir.

Le baron Kodama estime qu'il est possible que ces événements s'accomplissent en 1908.

La jonque mystérieuse  


Mais il ne faudrait pas s'imaginer que le Japon, nation essentiellement mi­litaire, est seul à convoiter nos possessions asiatiques. La Chine aussi s'ébranle, la Chine aussi se transfor­me, et ceux de ses officiers qui ont reçu leur enseigne­ment au Japon songent à se débarrasser des étrangers blancs, et tracent même un plan de conquête de l'Europe. Le document — chinois, cette fois — qui est resté jusqu'à présent inédit et que nous publions plus loin, est une preuve émouvante de ce réveil menaçant de la Chine.

 

Voici dans quelles cir­constances cette pièce a été découverte.

 

Vers le milieu de février 1904, une canonnière fran­çaise croisait au large des côtes de Siam, dans la région des îles Poulo-Condore, quand elle aper­çut une jonque filant à grande allure et qui lui parut suspecte.

 

Le navire français se mit à la poursuite de la jonque. Celle-ci se voyant sur le point d'être capturée, se réfugia dans une petite crique de l'île Poulo-Pan-Yang, et fut incendiée par son équipage qui s'embraqua sur un sampan.

 

Les chinois qui l'occupaient ne firent qu'une résistance insigni­fiante, et prétendirent qu'ils étaient d'inoffensifs pêcheurs que la présence de la canon­nière avait fort effrayés.

 

Maïs les matelots avaient fouillé avec soin tous les coins et recoins de la petite embar­cation, et ils apportèrent à leur chef, avec un certain nombre d'instruments hydrographiques, une cassette en acier renfermant des papiers couverts d'hiéroglyphes chinois.

 

Ces papiers, transportés à Saigon, furent traduits. Une pièce surtout apparut comme étant particulièrement importante. Nous avons pu en avoir communication et nous la soumettons à nos lecteurs. C'est une véritable révélation sur l'état d'âme des Célestes, qu'on nous représentait comme étant à tout jamais endormis.

 

Le plan infernal Traduction rigoureusement exacte

 

Société Divine des Hiep-Hao-Thoug. Rapport mensuel du Comité exécutif de la Société, rédigé par la co­lonne d'Etat-major Tsoun- Ho-Thao, et comprenant les grandes lignes du pre­mier mouvement offensif contre l'Europe et plus particulièrement contre les Français, les Russes et les Espagnols. Soumis et approuvé à sa Divine Lu­mière, Sa Majesté l'Em­pereur, lequel a ordonné qu'un exemplaire de cette étude serait remis à chaque officier d'Etat-major, qui le renverrait annoté, s'il y a lieu, dans le mois qui sui­vra sa réception.

 

« Le premier acte du vaste mouvement qui a pour but premièrement, de débarrasser l'Asie des barbares qui l'occupent depuis tant de siècles et d'aller enfin à notre tour en Europe reconquérir les trésors qui nous furent ravis et donner à nos soldats une juste récompense à leurs efforts, ce premier acte consiste simultané­ment dans l'occupation , absolue de tous nos ports de la côte depuis Vladivostock jusqu'à Hong- Kong, y compris le golfe d'Annam, et de toute L'Indochine actuellement en la possession des Français.»


« La plus grande entente est nécessaire pour réussir et ce premier coup décisif devra être frappé au même instant dans tout l'Empire.»


« Le soir du jour indiqué, il ne devra plus y avoir dans tout l'Empire Céleste un seul Européen vivant ou un seul de leurs parti­sans, les prêtres noirs (missionnaires) et les desservants seront exécutés séance tenante et nous déconseillons l'application de la torture dans aucune circonstance, parce qu'il n'y aura pas de temps à perdre.

« D'ores et déjà nos dispositions sont prises pour faire sauter en rade des ports, les bateaux de guerre qui y seront ancrés.»


« Les Européens des Concessions soit à Chang-Haï, soit à Tien-Tsin, seront mis à mort de préférence par les domestiques mem­bres des différentes sociétés secrètes. Quantà ceux qui ont des traîtres à notre cause à leur ser­vice, il y aura lieu, au moment du massacre gé­néral, d'avoir recours aux soldats et aux hommes de bonne volonté »


« Les questions de détail seront réglées ultérieure­ment par une circulaire adressée à chaque préfet provincial. En ce qui con­cerne l'Indochine, la hui­tième armée formée des deux corps du Kouang- Toung et du Kouang-Si, actuellement factionnée dans toute la région située au nord du Tsé-Kiang, de­vra descendre, le premier corps, en prenant pour ob­jectif le delta d'Haïphong, le deuxième corps, la région montagneuse de Lao-Kay. Il va de soi que nos émissaires et ceux du japon, répandus dans toute la région, ont pris leurs dispositions pour provo­quer, le moment venu, le massacre général de tous les Européens. »

 

Après avoir tracé ces principes généraux, le colonel chinois qui est l'auteur du rapport, aborde la question de l'en­vahissement proprement dit de l'Europe et, après avoir préconisé l'abstention de toute opération maritime rendue nécessaire par l'incontestable supériorité des flottes euro­péennes, il trace à premiers traits les bases d'une invasion progressive de l'est à l'ouest établissant les différents points de ravitaille­ments et les principales bases des opérations futures. Il termine en adjurant les officiers du corps de l'Etat-major chinois de collaborer, avec lui, de toutes leurs forces à la préparation de ces grands événements destinés, dit-il, à rendre à son tour l'Europe tributaire de l'Asie

Un cauchemar terrifiant. L'invasion jaune à Paris


Sans doute cette conception d'un envahis­sement de l'Europe nous semblera préma­turée. Il ne faut pas oublier, cependant que les masses chinoises sont des forces sans emploi. Si le Japon les coordonne, les met en œuvre et les dirige, elles ne réussiront peut- être pas immédiatement à envahir l'Europe, mais elles chasseront certainement de l'Asie les Européens.

 

Les Chinois haïssent les étrangers, les « diables rouges » qui sont venus chez eux pour établir des voies ferrées et bouleverser les tombes des ancêtres. Les ligues popu­laires xénophobes, c'est-à-dire qui ont la haine de l'étranger, se multiplient dans toute la Chine. Partout on entend ce cri : « Dehors les impurs ! »

 

Les agents, les espions, les excitateurs japonais entretiennent ce sentiment et, d'un jour à l'autre, nous pouvons craindre de voir se produire un formidable soulèvement des Jaunes contre les Blancs.

 

Dans une œuvre d'imagination, un mandarin très connu pour ses sentiments xéno­phobes a exprimé sous une forme saisissante la haine de ses compatriotes pour tout ce qui est Européen.

 

L'auteur suppose qu'un rêve lui a révélé le glorieux avenir qui attend la race jaune, Chinois unis aux Japonais. Dans une bro­chure accompagnée d'images destinées à frapper l'esprit des Chinois, et qui a été dis­tribuée à profusion dans certains milieux, il dépeint avec un luxe de détails terrifiants et une virtuosité remarquable, l'envahissement progressif de l'Europe par les armées jaunes.

 

Il a vu, dans un songe, comme un irrésis­tible torrent de lave, les hordes innombrables et armées avec les derniers perfectionnements de l'art militaire moderne, rouler impétueusement comme une vague colossale de l'Est à l'Ouest. Déjà Pétersbourg, Moscou, Berlin, Vienne ont disparu.

 

A son tour, Paris est conquis par les Jaunes triomphants. Paris devient le glorieux butin des hordes de l'Asie. Notre mandarin, qui con­naît la capitale de la France, décrit, avec complaisance, l'entrée des Asiatiques par les Champs-Élysées. « La fameuse avenue des Champs-Elysées, raconte- t-il, s'étend droite, majes­tueuse et vide sous le clair soleil de cette matinée de la troisième saison. De toutes parts, des nuages de famée où se mêlent des tourbillons d'étin­celles jaillissant des somptueuses demeures, désertées à cette heure; des pans de murs gisent écroulés, et parmi les décombres, c'est un amas de meubles dorés, de tentures, de tableaux éventrés, toutes les ruines accumu­lées, fruit du pillage effroyable, auquel se sont livrées les bandes révolutionnaires qui ont dévasté Paris mieux que n'auraient jamais pu le faire nos armées koughouses.

 

Depuis huit jours que nous avançons en terre française, invincibles, vers une capitale dont la prise de possession sera la consécration éclatante de cette campagne, et depuis que les armées l'ont évacuée en hâte, les inévitables bandes de rapaces, à qui toute idée de bien et de mal est inconnue, et qui fouillent comme des corbeaux les champs de bataille, se sont ruées sur la ville glorieuse et jadis si belle. Le Louvre flambe par toutes ses fenêtres, la place de la concorde est environnée de flammes, la Seine charrie des monceaux de cadavres dans ses flots de boue et de sang.

 

Nos guerriers Kounghouses n'ont pas perdu leur bonne habitude d'accrocher à la selle de leur monture, pendues par la chevelure, les têtes fraîchement coupées de nos ennemis.

 

C'est quelquefois une véritable guirlande, sanguinolente et grimaçante, d'un fort curieux effet.

 

« Maintenant, les mouvements des troupes sont de plus en plus nombreux, toutes les issues sont barrées par la cavalerie échelonnée depuis le Louvre jusqu'à l'entrée de la ville, et l'avenue s'étend plus immense, semble-t-il,maintenant que le mouvement qui l'animait autrefois a disparu. Soudain, très loin, nous entendons le son aigu des musiques et le grincement des cymbales ; et voici que le fracas du cuivre fait trembler l'atmosphère autour de nous. Les deux empereurs viennent de pénétrer dans Paris : mille bouches à feu rugissent en même temps en un effroyable tonnerre et, là-bas, sous la voûte de l'Arc de Triomphe, apparaissent nos étendards sacrés. Une joie immense nous étreint, fait dilater notre cœur et briller nos yeux. L'instant tant attendu est venu : nous voici dans Paris, nous voici maîtres du monde. Imposante, la masse des armées s'avance, descendant l'avenue triomphale : en tête, la cavalerie d'avant- garde, sous les ordres du prince Kanin et du général Luong-Thao. Un peloton d'indomp­tables Kounghouses suit en désordre, malgré les efforts des officiers japonais qui essayent de maintenir l'alignement.

 

« Voici maintenant les troupes des théâtres et les acrobates qui ont diverti les armées pendant les moments d'accalmie : montés sur des échasses, des géants gesticulent et frappent en cadence sur des cymbales. D'innombrables joueurs de flûtes, de samzen, de banïo des porteurs de gongs , ceux-ci frappés à tour de bras, suivent dans un pittoresque et tumultueux désordre : c'est un vacarme assourdissant fait du cri strident des trom­pettes, du sifflement aigu des flûtes et des fifres, du roulement des gongs et des tams- tams, les tout dominé par l'incessant tonnerre des canons hurlant la victoire. Lorsque tout cet amas de gens est passé comme une trombe multicolore et terrible, un grand espace vide s'étend alors entre elle et la masse sombre et grandissante de l'armée.

Hebergeur d'image


L'impressionnant défilé Le cortége des chefs du monde et des empereurs vaincus.

« Et maintenant, c'est une minute solen­nelle ; voici, précédés des deux porte-éten­dards à cheval tenant l'un le drapeau blanc auréolé du Soleil Levant, l'autre l'Etendard sacré du Dragon, voici, dis-je, à cheval et côte à côte, Sa Divine Lumière l'Empereur, et Sa Majesté le Mikado. Il semble qu'une clarté éblouissante nous aveugle, et nous nous prosternons tous devant notre Gloire qui passe...»

 

« Le Mikado est revêtu de l'uniforme de général en chef, coiffé du képi à aigrette blanche, ganté de blanc et chaussé de bottes à l'écuyère. Sa Divine Lumière l'Empereur, pour ce jour qui comptera comme un des plus merveilleux de l'histoire du monde, a voulu revêtir le costume de ses ancêtres, dont les corps profanés gisent dans la plaine sacrée de Moukden. C'est la tiare impériale en tête, un riche manteau de cour brodé de perles et de diamants sur les épaules, et vêtu de la robe jaune impériale, qu'il descend en triom­phateur cette avenue, jadis aussi le théâtre d'autres cortèges somptueux. Derrière les deux souverains vient la suite empanachée des généraux, au premier rang desquels se trouvent ceux d'entre eux qui se sont illustrés dans la première guerre contre la Russie.»

 

« Et voici, maintenant, le plus impression­nant spectacle qui se puisse concevoir; il est regrettable que des milliers d'Européens ne soient pas massés à droite et à gauche de cette longue avenue pour bien fixer dans leur esprit les détails de cette magnifique céré­monie, pour bien se rendre compte de la ruine finale et définitive du prestige européen et pour comprendre enfin que la balance des destinées humaines est passée à jamais en d'autres mains. Où sont maintenant ces chefs puissants, et dont les noms, jadis, faisaient trembler toute la terre? Que sont devenus ces rois et ces empereurs de l'Eu­rope, arbitres du monde, qui prétendaient rouler un jour le sol sacré de notre Asie et faire de nous leurs esclaves? L'empereur l'Autriche a disparu dans la tourmente : nul ne sait même où repose son cadavre!Le Sultan jeté dans les flots de la Corne d'Or.Le roi d'Italie tué dans les combats qui se livrèrent avant l'anéantissement de Rome. Et voici, courbés sous le faix de lourdes chaînes et de la cangue ignominieuse qui pèse sur leurs épaules, marchant à pied et encadrés par des cavaliers Kounghouses, qui hâtent leur marche, parfois, de la pointe de leurs lances, voici, meurtris, hâves, exsangues, l'empereur d'Allemagne et le tsar Nicolas !»

 

« Derrière les deux souverains déchus, les plus célèbres généraux de l'Europe marchent en groupe compact, quelques-uns, couverts de blessures, les vêtements en lambeaux, de lourdes chaînes aux mains et aux pieds et la cangue enserrant le cou. Des coolies tiennent derrière eux de hauts écriteaux, qui relatent leurs noms et leurs crimes : c'est l'heure ma­gnifique de l'expiation, et l'immense et mer­veilleux cortège se déroule dans son impo­sante splendeur, au son des gongs et des tam-tams... »

 

Nous arrêtons ici ces citations traduites à peu près littéralement. Les documents que nous livrons aujourd'hui au public, ne sont- ils pas un avertissement significatif de ce qui nous attend demain peut-être ?

 

Les événements qui se déroulent là-bas, marquent un pas de plus fait chaque jour dans la voie d'une des plus grandes révolu­tions des hommes qui se soit jamais vue et qui se puisse concevoir! Il n'y a pas lieu de rire du péril jaune, et lorsque l'empereur Guil­laume dénonçait, il y a dix ans, ce péril, avec une clairvoyance rare, dans le fameux tableau symbolique que nous reproduisons ici, c'est lui qui avait raison !

Bibliographie sélective du « Péril jaune » dans les ouvrages d'anticipations anciennes.


- « Hurrah !!!Ou la révolution par les cosaques » de Ernest Coerderoy. Londres 1854

- « Clovis Bourbon, excursion dans le vingtième siècle » de Ernest. Jonchére. A.Lacroix Verboeckhoven.1868.

- « La bataille de Strasbourg » de Jules Lermina. L.Boulanger, 2 tomes.1895.

- « L'orient vierge, roman épique de l'an 2000 » de Camille Mauclair. Ollendorf.1897.

- « L'Asie en feu, le roman de l'invasion jaune » de Louis Gastine Editions Delagrave.1904.

- « L'invasion jaune » du capitaine Danrit. Flammarion.1905.

- « Le péril jaune : Un cauchemar terrifiant, l'invasion jaune à Paris » Dans la revue « Je sais tout » N°2 15 Mars 1905

- « La cité des tortures » Nouvelle de René Thévenin. Journal des voyages N° 518. Dimanche 4 Novembre 1906

- « La guerre infernale » de Pierre Giffard et Albert Robida. 30 Fascicules. Editions Méricant.1908.

- « L'immortel » Roman fantastique de Régis Vombal. Première parution dans la revue « Nos loisirs ». Du N°48 (13éme année) le 29 Novembre 1908 au N° 49 le 6 Décembre 1908.

- « Elisabeth Faldras » de O.de Traynel. Librairie Paul Ollendorff. Paris 1909.

- « Aéropolis, roman comique de la vie aérienne » de Henry Kistemaeckers.Fasquelle.1909

- « L'aviateur du pacifique » du capitaine Danrit. Flammarion.1909.

- « Les flottes évanouies » de Roy Norton. Roman adapté de l'Anglais par Mlle J.Crémieux . Editions Pierre Lafitte « Nouvelle bibliothèque ».1911.

- « Bansaï » de Para Belum pseudonyme de Ferdinand Heinrich Grautoff . Editions Nilsson.1912.

- « Le destructeur » André Du Bief. Editions du Sans-écu.1925.

- « Le Fulgur » Paru en feuilleton en 1924 dans un obscur quotidien de l'Yonne, « Fulgur » est l'œuvre collective de neuf élèves du lycée Louis le Grand : Roger Vailland, Robert Brasillach, Thierry Maulnier, Paul Gadenne, Fred Semach, Jean Martin, José Lupin, Pierre Frémy, et Antonin Fabre. Réédité en 1992 aux éditions Julliard dans la collection « Seconde chance » dirigée par Francis Lacassin.

- « En l'an 2125 » de Raoul Le Jeune. Bibliothèque de « La mode familiale » collection « Fama ».1928.

- « Les samouraïs du soleil pourpre » de Albert de Bonneau. Editions Tallandier de 1928 à 1931. Série en 6 fascicules.

- 1 « Les Samouraïs du soleil pourpre » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°31.1928.

- 2 « Les mystères de Chinatown » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°34.1928.

- 3 « Les damnés de Sakhaline » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°36.1928.

- 4 « Le trésor du Shogun » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°88.1931.

- 5 « La jonque aux cercueils » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N°90.1931.

- 6 « La reine du Hara-Kiri » éditions Tallandier « Voyages lointains Aventures étranges » N° 92.1931.

- « Gorillard » de Jean de la Hire. Éditions Tallandier « Le livre national » N° 868.1931 Couverture illustrée par Maurice Toussaint. Et sa suite :

- « Le mystère jaune» de Jean de la Hire. Éditions Tallandier « Le livre national » N° 869.1931 Couverture illustrée par Maurice Toussaint.

« Le mascaret rouge » de P.B.Gheusi. Editions Hachette 1931

- « La ruée des jaunes » de Louis Gastine. Baudiniére.1934.

- « La folle ambition du docteur Jarmoy » de Pierre d'Aquila .Collection Bayard N°183. 1935.

« L'épouvante sur la ville » Volume 2 « Le dragon noir »de Louis-Thomas Jurdant.  Editions de la bonne presse.1938

- « Le maître de l'invisible » Série d'abord édité par les éditions et revues Françaises (22 fascicules signés E.Brooker) puis par la Société d'édition Gles (16 fascicules signés Sam.P.Norwood).

- « La nouvelle Babel » de Sylvain Deglantine. Editions Tallandier « Le livre d'aventure»  1954.

 

Il nous faudra bien évidemment rajouter à cette liste provisoire, le péril jaune personnifié avec le « Dr Fu-Manchu » de Sax Rohmer. Il s'agira en l'occurrence d'une « invasion » beaucoup plus insidieuse avec cette tentative de déstabilisation par « l'intérieur » de la puissance Britannique, et cette figure emblématique du mal qui usera de tout son génie et de sa perfidie pour d'arriver à ses fins. Sans oublier bien évidemment « L'ombre jaune » de Henri Vernes le fou criminel le plus fameux et éternel ennemi de Bob Morane, et enfin une femme et non des moindres, la redoutable « Mme Atomos » de André Caroff, une savante Japonaise qui ne rêve que de laver l'affront de Nagasaki et Hiroshima. Elle trouvera en Smith Beffort et Yosho Akamatsu de redoutables adversaires et une sérieuse entorse dans son désir de conquête d'un Occident qu'elle déteste et méprise.

Une page qui est bien loin de se terminer!

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