« El Anacronopete » Roman Fondateur Du Thème De La Machine Temporelle

Je me rappelle de l'article de notre érudit ami Joseph Altairac dans sa postface à la réédition de « L'épopée martienne » et de «La belle Valence » aux éditions Encrage. « Mais qui donc a inventé la première machine à voyager dans le temps » est intéressant car l'auteur se penche sur la possibilité d'autres textes écrits avant celui de H.G.Wells « La machine à explorer le temps », à savoir avant 1895. Joseph citera principalement deux textes, « The clock that went backward » d'Edward Page Mitchell et publié en 1881 et l'autre « A Connecticut yankee in king Arthur's court » (un américain à la cour du roi Arthur) de Mark Twain date lui de 1889.

Hors, lors d'une de mes innombrables errances sur le net à la recherche d'œuvres introuvables ou oubliées, j'ai rencontré au hasard d'un moteur de recherche un nom assez singulier : « El Anacronopete ». Amateur de curiosité je me lance à la découverte d'un nouveau mot qui désigne en réalité un roman dont le héros principal est une bien curieuse machine et pour cause : Une machine à voyager dans le temps ! Le terme est semble t-il un néologisme pour désigner une action peu commune « celui qui vole contre le temps ». Il s'agit d'un roman publiée en 1887 par un écrivain Espagnol, Enrique Gaspard y Rimbau, mais qui selon toute vraisemblance fut écrit en 1881. Bien évidemment je ne possède pas le texte et je doute fort qu'il existe une traduction Française, toutefois grâce au renseignements glanés par ci par là, je vais essayer de vous en présenter le contenu.

Cette curieuse machine et cela semble être un point important, fut construite visiblement comme un véhicule temporel et donc utilisé pour cette fin. Cette « Anacronopéte » est décrite par l'auteur comme une structure en fonte et mue par l'électricité. On ignore à quoi servent les quatre dispositifs pneumatiques se terminant par des tubes, dont la structure évoque une étrange créature tentaculaire. Par contre un autre système dispensant le « fluide Garcia » nous intéresse plus particulièrement, puisqu'il permet aux passagers se déplaçant à « contre courant » du temps, de ne pas rajeunir. A l'image de certaines machines « révolutionnaires » de l'époque, celle-ci possède également tout le confort intérieur.

L'Histoire donc s'articule sur l'invention de la machine par Don Sindulfo Garcia, un scientifique de Saragosse et de son assistant Benjamin. Au départ, le savant nous dévoile sa curieuse théorie et nous explique qu'en « volant rapidement contre la rotation de la terre » il est ainsi possible de remonter le cour du temps, donc faire un « bond » dans le passé. Le premier voyage sera un saut de puce puisqu'ils vont quitter l'exposition universelle de 1878 et se rendre à la bataille de Tétouan se déroulant en 1860.Au cour de ce voyage inaugural, quelques passagers (en autre un lot de militaires : 17 Hussards !) qui visiblement ne seront pas soumis aux effets du « fluide Gracia » prendront une sacrée cure de rajeunissement, pour tout simplement « s'évaporer ». A bord également, le maire de Paris fait embarquer quelques femmes de « petites vertus » afin de leur prodiguer une séance de régénération, de leur inculquer une « meilleure hygiène mentale » et participer ainsi à « une vaste programme de régénération morale de la France ». Au cour du voyage, ils rencontreront Lumen (Personnage du roman de Camille Flammarion) qui va leur conter son observation de la bataille de Waterloo depuis l'étoile Capella. Après cet essai concluant, la machine repartira par la suite dans le futur (leur présent à eux) mais un jour avant la date initiale de leurs départs, en raison d'une erreur de manipulation de Sindulfo.

Suite à ce premier essai somme toute assez concluant, le savant décide de repartir, mais pour un voyage bien plus long et animé de motivations beaucoup plus ambitieuses. En effet la quête de Sindulfo sera cette fois la recherche de l'immortalité. Nos explorateurs vont ainsi faire une courte mais remarquée visite à la reine Isabelle de grenade en 1492 où il n'hésiteront pas à altérer le cours de l'histoire puisque le savant va lui suggérer d'être attentif aux propositions d'un certain Génois du nom de Christophe Colomb. Ensuite petite escale à Ravenne en 690, pour faire le plein de provisions, pour finir en Chine à Hénan en 220, où siége l'empereur Hien-ti. Celui-ci se montre très affable avec nos étranges visiteurs et leur montre toutes les merveilles de la civilisation chinoise comme l'imprimerie. Va suivre une curieuse histoire où l'empereur, ayant perdu son épouse l'impératrice Sun-Che, demande en échange du secret de l'immortalité, la main de Clarita. Clarita est la nièce de Sindulfo présente lors des nombreux « déplacements » de la machine. En fait le terrible empereur à fait « momifiée vivante » sa chère et tendre épouse (une manie parait-il à cette époque) et il se trouve que par le plus pur des hasard notre scientifique avait acheté une authentique momie chez le brocanteur du coin et qui se révèle être l'impératrice défunte. Elle se « réveille » ainsi dans « l'anacronopéte » et semble vouloir se marier avec son sauveur. Va s'en suivre un chassé croisé amoureux entre les différents personnages de l'appareil (il abrite à son bord un beau militaire, un capitaine rescapé de « l'évaporation ») pour se finir entre le roman spirite et la métempsychose, car visiblement les militaires disparus lors du premier voyage, sont toujours présents dans la soute de l'appareil sous forme d'âmes désincarnées et vont être rematérialisés par un procédé que le résumé consulté n'explique pas.

Le voyage va ainsi se poursuivre avec un équipage assez conséquent et ils choisissent de se rendre prés du Vésuve lors de son irruption en l'an 79 et assistent à la destruction de Pompéi. Mauvais souvenir pour tout le monde car, capturés et jetés en pâture aux lions du cirque ils faillirent être dévorés sans l'intervention providentielle du commando de hussards. Toujours en mal de sensations fortes, ils remontent encore plus loin à l'époque de l'arche de Noé et du déluge pour finalement se rendre compte que la vie éternelle est étroitement liée avec Dieu et la religion. Sindulfo, complètement rendu fou par ces multiples expériences (et semble t-il par une sombre histoire de cœur) va accélérer la machine à tel point qu'il la fera exploser une fois arrivé au jour de la création.

Le roman se terminera pour la seconde fois d'une manière tout aussi abrupte, car Sindulfo se réveille, hélas ce n'était qu'un rêve, alors qu'il s'était endormi tandis qu'il assistait à l'adaptation théâtrale d'un roman de Jules Verne.

Un roman novateur sur le thème de la machine temporelle


Dans ce roman qui joue énormément sur la comédie et un sens très affûté de la conjecture, l'auteur n'est pas en mal d'inventivité et d'idées fantaisistes. Ainsi son merveilleux appareil qui, d'après les critiques est décrit avec force de détails, est équipé de larges baies vitrées afin de pouvoir jouir du spectacle et son intérieur possède tout le confort moderne électrique : Salle d'étude, laboratoire, toilettes hommes et femmes, dispositif de lavage et séchage du linge automatique, cuisine équipée, balaie mécanique...Dame ! Lorsque l'on voyage dans le temps il faut être équipé. Une autre de ses nombreuses particularités, est son volume. En effet en regard des « commodités » installées à bord, tout l'équipement digne d'un « paquebot temporel » et surtout du nombre de passagers qu'il peut emporter, nul doute que cette « Anacronopète » est d'un volume assez conséquent.

Nous sommes donc bien en présence d'une machine à voyager dans le temps et pour remettre au goût du jour la fameuse problématique de « Qui est le premier », il est assez difficile de départager les deux lauréats. H.G.Wells publia son célébrissime « The time machine, an invention » en 1895, mais il ne faut pas oublier qu'une de ses toutes premières nouvelles annonçant cette thématique « The chronic argonauts » fut quand à elle publiée en 1888 dans le « Science School Journal). Elle reprend dans les grandes lignes le sujet du roman publié 7 ans plus tard, dont entre autre la fameuse machine.

Le texte de Enrique Gaspar fut publié à Barcelone en 1887 (mais rédigé en 1881), éditions « Bibliotéca Arte y Letras » ce qui semble affirmer sans aucun doute son antériorité et donc son classement en tête de liste du classement.

« The clock that went backward » d'Edward Page Mitchell ne peut pas être à mon avis considéré comme le tout premier, non pas en raison du principe en lui-même de cette sorte « d'horloge temporelle » construite par un mystérieux horloger « Jan Lipperdam », mais parce que l'auteur dans le texte ne semble pas l'avoir « inventé » comme une machine à voyager dans le temps ( visiblement il n'y a aucun descriptif de cette horloge) mais comme une objet propre au « merveilleux », doté de pouvoirs « magiques » et qui serait là comme faire valoir au changement d'époque des protagonistes de l'histoire. Il y a certes un déplacement temporel mais il semblerait que l'horloge ne soit pas exactement un véhicule mais plutôt un « objet » aux vertus singulière, capable de se déplacer dans le temps.

Quand aux histoires successives des deux « Lauréat » nous connaissons tous bien les textes de Wells dont nous apprécions le style d'écriture, la façon dont il se sert de la science comme moteur à de passionnantes thématiques, et la manière dont va être menée l'intrigue avec un sens très approprié de l'imagination, qui personnellement me procure toujours autant de plaisir lors de la lecture de ses œuvres.

Il me sera plus difficile de me prononcer sur l'ouvrage de Enrique Garcia. Le seul « outil » que j'ai entre les mains est le résumé en Anglais fait par un amateur du genre, mais les quelques éléments ainsi glanés, permettent toutefois une petite appréciation. Visiblement, l'auteur était friand de fictions romanesques car il cite au moins par deux fois dans son ouvrage des auteurs fortement impliqués dans des textes « d'anticipation » : Camille Flammarion et Jules Verne. Son penchant pour ce genre de littérature permet donc de supposer qu'il avait certaines prédispositions à ce genre d'exercice. Et l'on ressent dans son histoire un auteur fortement imprégné par tout un courant de son époque et de ses influences littéraires, avec son lot habituel d'inventions merveilleuses et des miracles qui à l'époque paraissaient sans limites grâce à la « fée électricité ». Très prisé également en cette fin du 19éme, cette touche habituelle de spiritisme avec une petite intrigue conférant à la métempsychose, qui dans de nombreuses œuvres seront une marque de fabrique.

Un ouvrage donc tout à fait symptomatique de son époque, si ce n'était le concept, qui confère au génie, de cette fameuse machine à voyager dans le temps. Qui plus est, non content de créer ce nouveau concept de voyager dans notre « passé », il nous propose en prime une description très détaillée de la machine, et trouve une parade aux possibles conséquences d'un tel retour en arrière et de son incidence sur notre organisme (ou plutôt métabolisme), en créant le « fluide Garcia ». Son inventivité ne va pas s'arrêter là et pour cause, il nous expose en prime une bien incroyable hypothèse sur le moyen de remonter le temps, en exerçant une accélération importante dans le sens opposé de la rotation de la terre. Rappelez vous que cette « hypothèse » sera exploitée dans le premier « Superman » de Richard Donner en 1978.

Contrairement au roman de Wells, qui reste assez évasif sur les caractéristiques de sa machine, Enrique Garcia lui, avance une théorie qui pour l'époque, était déjà un sujet de réflexion peu exploité et pour le moins audacieux et novateur.

Nous pardonnerons une fois de plus à l'auteur de s'être fourvoyer dans la classique fin « ce n'était qu'un rêve » (Que je viens de rencontrer également dans l'ouvrage de Louis Denay et Eugéne Tassin « La revanche fantastique » mais dont nous allons reparler très prochainement) technique fréquemment utilisée à l'époque, comme pour faire pardonner un trop plein d'imagination et se faire passer pour de gentils illuminés, amateurs de chimères et d'absinthe. Quoiqu'il en soit, cette « pirouette » scénaristique ne nous empêche pas d'apprécier ces textes à leurs justes valeurs et de saluer ces écrivains pour leur sens assez démesuré de l'imaginaire. Souvenons nous également pour conclure, de l'étrange hypothèse de Guiseppe Lipparini dans son roman « Le maître du temps » (revue « Les annales » du 26 Février au 9 Mai 1909 N° 1340 à 1350) où un savant avait inventé un curieux appareil capable de photographier le passé :

« Rien dans l'univers n'étant perdu, l'énergie que je développe en faisant un mouvement doit subsister. Autrement dit, à chaque acte de l'homme correspond une projection de cet acte dans l'espace. Cette projection se conserve, si un instrument spécial la reçoit, il peut après une suite de siècle, reconstituer l'acte qui l'a produite. Cet instrument doit dans son principe se rapprocher de l'œil humain. »

En un mot, tout mouvement se conserve dans l'espace et le temps et peut donc être « photographié ! Mais Déjà Eugène Mouton dans sa nouvelle « L'historioscope » (Dans le recueil « Fantaisies » G.Charpentier éditeur,1883) nous avait donné un brillant aperçu de la possibilité de photographier des événements passés, tout comme Jean Rigaut en 1921 dans sa nouvelle « Un brillant sujet » L'auteur qui après Wells, nous proposera également une machine, en bon acier et boulons, sera Français, puisque dans son roman « Aventures d'un voyageur qui explora le temps », Octave Béliard projettera par son intermédiaire deux jeunes enfants au temps de la Rome antique.

D'autres romanciers suivront les traces de ces précurseurs, dont l'imagination débordante fut l'occasion l'espace d'une aventure, de se laisser aller à leurs désirs les plus secrets qui, encore plus extraordinaire que de voyager dans l'espace à la rencontre de nouvelles formes de vies, révèrent de rencontrer leurs lointains ancêtres, de partager leur quotidien et qui sait peut-être de découvrir enfin qui à réellement cassé le vase de Soisson.

Une thématique riche en possibilités qui n'a pas finie de faire parler d'elle et dont les caractéristiques permettent de multiples horizons et, en regard de la richesse de l'histoire de l'humanité, une multitude d'extrapolations et d'aventures diverses et variées.

En tout cas les droits du livre sont dans le domaine public et le texte consultable sur internet. Il ne reste donc qu'à le traduire ( ce qui ne devrait pas poser de problème) et trouver un courageux éditeur ( mission plus délicate)en quête d'un ouvrage inédit et original. Une rareté et un roman précurseur du genre, dont il serait dommage de se priver.

Le thème du voyage temporel Dans les romans conjecturaux.


il y a quatre façons de « visiter » le passé de notre histoire :

 

1 – La bonne vieille fouille archéologique, on découvre des objets inertes, témoins muets de gloires passées qui bien souvent entraîneront une relecture de notre propre histoire. (Une thématique très riche en références, seuls les titres les plus emblématiques seront ici cités) Ou alors ces mêmes fouilles conduiront l'explorateur à découvrir une monde « caché » témoin d'une époque, majoritairement préhistorique et qui est parvenue à survivre jusqu'à notre époque (ou celle ou vie le héros de l'histoire). Toutes les « Atlantides » sont volontairement retirées de ce corpus, la thématique justifiant à elle seule une rubrique à part. Les oeuvres citées dans cette liste sont les plus représentatives et ne constituent en aucun cas un ensemble exhaustif.

 

- « Les ruines de Paris » de Joseph Mery, dans le recueil « Contes et Nouvelles » éditions Victor Lecou 1852, réédition Hachette « La bibliothèque des chemins de fer » en 1856.

« Archéolopolis » in « Fantaisies Multicolores de A.Bonnardot chez « Castel Libraire Editeur 1859.

« Une ville ressuscitée, Pompéi ou Paris » de Ty. Parution « la vie Parisienne » N° 10 de la 10éme année. Samedi 9 mars 1872. (Réédition « Bulletin des amateurs d'anticipation ancienne et de Fantastique N° 10, Juin /Août 1992).

« Les ruines de Paris en 4875, documents officiels et inédits » de Franklin Librairies « Léon Willem et Paul Daffis » 1875. Réédité par Flammarion en 1908 sous le titre « Les ruines de Paris en 4908 » édition très augmentée.

- « Paris depuis ses origines jusqu'en l'an 3000 » de Léo Clarétie 1892.

- « 5000 ans ou la traversée de Paris » de Edmond Haraucourt EN 1904.

- « L'inscription » de Eugène Fourrier en 1906. (Réédition « Bulletin des amateurs d'anticipation ancienne et de Fantastique N° 9, Février/Mars/Avril 1992).

- « Une exploration polaire aux ruines de Paris » De Octave Béliard. Lecture pour tous Juin 1911

« Ci-gît Lutèce » de André Muller. Parution « La vie Parisienne » N° 30 52éme année. Samedi 25 Juillet 1914. (Réédition « Bulletin des amateurs d'anticipation ancienne et de Fantastique N° 11, Novembre 1992).

- « La vénus d'Asnières, ou dans les ruines de Paris » de André Reuzé Fayard 1924.

« La tempête universelle de L'an 2000 » du colonel Royet (journal « A l'aventure du N°55/ 16 juin 1921 au N°59/14 juillet 1921) Réédité par le « Visage vert, éditions de l'hydre N°4.

- « Une expédition aux ruines de Paris » de Jean Spitzmuller. Quatre fascicules dans la collection « Les beaux romans d'aventures » couverture illustrée couleur de E.Ydondi « L'hélioscope géant » N° 69 1923 « La cité disparue » N° 70 1923 « La fin d'une race » N°71 1923 « Yuki-Yako » N° 72 1923 Ces fascicules furent réunis en un seul volume la même année sans les couvertures couleurs sous le titre général « Une expédition aux ruines de Paris »

- « En l'an 2125 » de Raoul Le Jeune. Collection « Fama » Bibliothèque de « la mode nationale ».1928 .

- « Montmartre perdu et retrouvé » par Marc Daubrive. Illustrations de Julhés. Pages 25 à 27. L'éminente intelligence Fatimiloara, de l'institut des étoiles Fianarantsoa, devant le micro destiné a transmettre aux planètes voisines de sa patrie, son rapport universellement attendu sur les recherches effectuées par la mission Chou Lan Po , pour découvrir l'emplacement de l'ex capitale de Paris. « Le miroir du monde ». Noël 1933

- « Hommage de Tombouctou à Paris » par Jacques Bainville. Illustrations de Marc Moallic. Pages 5 à 7.Revue « Le miroir du monde ». Noël 1933

« Paris en l'an 3000 » texte et dessins de Henriot. Henri Laurens éditeur 1934.El Anacronopete »

Ceci pour le premier cas de figure et pour le second cas :


« L'étrange aventure de Pierre Fontramie » de J.L.Gaston Pastre. Société de la revue le feu.1920.

- « Les dieux rouges » de Jean D'Esme. La renaissance du livre 1923.

- « La plutonie » de O'Broutchev. Editions de Moscou.1954.1924 pour la parution originale.

- « Le raid mystérieux de Martin Crusoé » de T.C.Bridges. Editions Fernand Nathan.1926.

- « La cité des ténèbres » de Léon Groc. Tallandier « Bibliothèque des grandes aventures » N°119.1926

- « La cité sans soleil » de Albert Bonneau Tallandier 1927 « Bibliothèque des grandes aventures ».

- « La cité des premiers hommes » de Maurice Champagne. Tallandier « Voyages lointains, Aventures étranges N°36.1929.

- « Le peuple des ténèbres » de Joseph O'Neill. Gallimard.1939.

- « La vallée perdue » de Noëlle Roger. La petite illustration du N° 915 au N°917.1939

- « Nira Australe Mystérieuse » de Eugène Thébault Edition Geldage 1930.

« Le soleil du monde » de André Falcoz. Tallandier « bibliothèque des grandes aventures ».1930

- « La vallée du passé » Une aventure de Franck Sauvage N° 2. Guy d'Antin. Pim service, collection « Aventures ».1939.

2 – Faire venir le passé à soi en ressuscitant ou en ramenant à notre époque de manière volontaire ou fortuite des gens ou des animaux d'une autre époque :

 

- « 10 000 ans dans un bloc de glace » de Louis Boussenard, Marpon et Flammarion 1890.

« Jadis chez aujourd'hui » De Albert Robida, court roman se trouvant dans l'ouvrage « Kerbiniou le très madré » page 189 à 290. Paris Librairie Armand Colin 1903.

- «Le presqu'homme, roman des temps futurs» . De Marcel Roland. Éditons Méricant « Actual-Bibliothèque ». 1907.

- « L'effrayante aventure » de Jules Lermina. Tallandier « Les romans Mystérieux » 1910.

« Quand le mammouth ressuscita » de Alex Begouen Librairie Hachette « collection prix Jules Verne »1928.

- « L'homme qui réveille les morts » de Rodolphe Bringer et Georges de La Fouchardiére Albin Michel 1918.

« La vapeur du néant » Une aventure de Franck Sauvage N° 3. Guy d'Antin. Pim service, collection « Aventures ».1939.


3 – Le voyage dans le temps soit par l'intermédiaire d'une « machine » soit par une phénomène « mystérieux », hypnotique, magique, médicamenteux (drogue), naturel ou autres.

 

Dans le premier cas de figure :

- « El Anacronopete » de Enrique Gaspard y Rimba.Biblioteca Arte y Letras.1887

- « La machine à explorer le temps » H.G.Wells Mercure de France 1899.

- « Aventures d'un voyageur qui explora le temps » de Octave Béliard « Lecture pour tous » Janvier 1909 N°4 page 365 à 376.

« Un brillant sujet » de Jacques Rigaut. Paru dans le N°18 de « Littérature » en Mars 1921, réédité en volume dans le recueil « Papiers posthumes » en 1934

« La belle Valence » de Théo Varlet & André Blandin, Librairie Edgar Malfére « Bibliothèque du Hérisson » 1923.

« L'homme qui s'est retrouvé » de Henri Duvernois. Editions Grasset.1936. (Ici ce n'est pas une machine à proprement parlé, mais d'un vaisseau spatial qui effectue un voyage de quatre ans dans l'espace et dont les passagers constatent à leurs retours qu'ils sont revenus dans le passé de la terre et on donc également effectués un voyage dans le temps)

« Voyage inouï de Mr Rikiki » de Cami. Editions Baudiniére.1938

« Le voyageur immobile » de Alain de St Ogan et Camille Ducray, Editions Sociales Françaises 1945.

- « Le voyageur imprudent » de René Barjavel, Edition Denoël 1944.

- « Le Chronastro » de H.G.Viot. Editions Magnard collection « Sciences et aventures ».1949.

- « Malheureux Ulysse » de Jacques Droit. Nouvelle parue dans « Galaxie, Anticipation » première série. Avril 1956.N°29

Dans la deuxième possibilité :

 

« L'an 2440, rêve s'il n'en fut jamais » De Louis Sébastien Mercier. A Londres 1776.

- « Manuscrit de Monsieur CAL Larsonnier » Editions Plon & Cie.1881.

- « Dans 1000 ans » de Calvet. Librairie Ch.Delagrave.1884. Pré-originale dans « Le musée des familles.1883

« L'horloge des siècles » de Albert Robida, Editions Félix Juven 1902

« Le brouillard du 26 Octobre » de Maurice Renard dans le recueil « Mr D'outremort », Louis Michaud 1913.

- « Le règne du bonheur » de Alexandre Arnoux. Arthème Fayard &Cie.1924

- « Les semeurs d'épouvante » de Fernand Mysor, Bernard Grasset 1923.

Terminons à présent sur le quatrième point qui nous intéresse dans le thématique du roman de Lipparini :

 

4 - « Le voyage dans le temps par l'image »

 

Si les appareils permettent de retransmettre le son et l'image au moyen d'un écran (ancêtre de la télévision) appelés « Téléphote ou Télétroscope » (H.Lanos),« Téléchromophotophonotétroscope» (Didier De Chousy) ou « journal Télephonoscopique » Albert Robida) sont relativement courants dans la vieille anticipation, Fixer sur pellicule ou plaque photographique des moments de l'histoire par contre n'est pas un procédé relativement courant et je vais m'efforcer de faire un récapitulatif des œuvres qu'il m'a été possible de consulter.

 

- « Récits de l'infini » (Lumen & rêves étoilés) de Camille Flammarion 1872, nombreuses éditions

- « L'historioscope » d'Eugène Mouton (Mérinos) Dans le recueil de nouvelles « Fantaisies » G.Charpentier éditeur, 1883 pages 223 à 267.

- « Le maître du temps » de Giuseppe Lipparini. Parution dans la revue « Les annales » du 26 Février au 9 Mai 1909 N° 1340 à 1350.

- « Les Bacchantes, roman contemporain » de Léon Daudet, Edition Flammarion 1931.

- « La cité des asphyxiés » de Régis Messac. La fenêtre ouverte collection « Les Hypermondes ».1937.

- « Echec au temps » de Marcel Thiry. Edition de la nouvelle France, collection « Chamois ».1945, mais écrit en 1938.

- « L'Ombre du passé » De Ian Efrémov. Dans le recueil de nouvelles « Récits, contes scientifiques » Editions en langue étrangères Moscou 1954, pages 9 à 55.

- « Le siège de Syracuse » d'Alexandre Arnoux, Albin Michel 1962.

- « Avant l'aube » de John Taine 1934 pour l'édition originale (Baltimore, Williams Wilkin) Collection « Outrepart II » La proue la tête de feuille 1971, collection dirigée par Pierre Versins, pour l'édition Française

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