Nul n'est besoin de faire l'apologie des terres creuses et de l'immense richesse de cette thématique dont Guy Costes et Joseph Altairac nous ont largement abreuvé dans leur mythique ouvrage de référence faisant preuve d'une exhaustivité incontournable, frisant la perfection. Thématique où explorations souterraines et découvertes d'antiques civilisations firent souvent bon ménage.Ainsi les deux romans de Vladimir Obroutchev sont-ils non seulement deux passionnants romans d'aventures, mais ils mettent également en exergue les mystères de ces régions polaires, portes d'entrées à une multitude de passages donnant accès à ces extraordinaires mondes souterrains ou non, saint Graal des adeptes de civilisations disparues. Déjà dans son autre roman « La Plutonie »( 1924 pour la parution originale) l'auteur faisait-il pénétrer une expédition dans les profondeurs de la terre par une de ces « portes » découverte en Alaska. Fidèle aux théories de Symmes ils vont y découvrir un monde intérieur non seulement abritant une mer souterraine mais qui plus est, éclairé par un astre intérieur. Les entrailles de la terre constituent donc un nouveau monde inconnu constitué d'une faune et d'une flore primitive et d'un reliquat d'hommes préhistoriques.
Cette fascination pour les ancêtres des premiers hommes et des régions polaires,sera de nouveau de mise dans « La terre de Sannikov » (1926 pour la parution originale) avec son lot de découvertes merveilleuse ( faune et flore préhistorique ) mais cette fois l'auteur sera moins avare concernant les traces d'une ancienne civilisation puisque l'intérieur de ce fameux cratère découvert par les explorateurs sera peuplée de deux races distinctes qui s'affrontent pour leurs survies : Les Onkilons d'une nature pacifiste et les Vampous, créatures hirsutes beaucoup plus sauvages et au comportement des plus agressif.
Les textes qui suivent sont la préface et la postface de la réédition Radouga où l'auteur nous présente sa théorie sur les possibilités, certes hasardeuses, de découverte d'anciennes civilisations ayant habitées notre planète qui, si elles restent des plus hypothétiques, n'entretiennent pas moins un imaginaire des plus féconds et ce depuis plus de 2000 ans. Rarement thématique aussi « fantastique » n'eut une durée de vie aussi longue et riche quant à son contenu.
Deux ouvrages indispensables dans toute bonne Savanturière Bibliothèque!
Préface à « La terre de Sannikov »
« Près de la moitié de l'Arctique, c'est-à-dire des glaces qui entourent le pôle Nord sont à proximité immédiate du territoire de l'Union Soviétique. A la différence de l'Antarctique, vaste continent situé autour du pôle Sud, l'Arctique est un océan. L'océan Glacial arctique est semée, dans les zones voisines des continents d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord, de nombreuses îles, grande et petite, absente dans sa partie centrale, autour du pôle lui-même.
Du fait de la rigueur du climat, ces îles sont recouvertes en quasi-permanence d'une couche de glace et de neige dont elles ne sont libérées que pour une brève période, durant l'été polaire. La mer qui entoure ces îles est, elle aussi, prise par les glaces, pour la plupart des glaces immobiles, tandis que l'espace marin restant est recouvert d'une banquise épaisse qui se déplace dans diverses directions, sous l'action des vents et des courants.
Malgré les conditions de navigation difficiles et le climat rude, des marins courageux se sont aventurés dans l'Arctique, découvrant, étudiant progressivement et peuplant même parfois ces îles.
II y eut des tentatives de dérive (volontaire ou non) sur les glaces flottantes afin de pénétrer dans les zones de l'océan Glacial prises en permanence par les glaces et de les étudier: en mesurer la profondeur, la température des différentes couches d'eau, la composition de celles-ci, étudier la faune et la flore de ces eaux, la constitution des fonds marins, la direction des courants, etc.
La découverte d'îles nouvelles dans l'Arctique s'est poursuivie jusqu'à une époque récente: c'est ainsi qu'en 1881 déjà furent découvertes les petites îles Jeannette, Bennett et Henriette, au nord de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie, en 1913, le grand archipel de Sévernaïa Zemlia, au nord de la presqu'île de Taïmyr, plus tard encore de petites îles dans la mer de Kara. Mais on ne saurait affirmer que toutes les îles de l'Arctique soient déjà connues, car il peut encore exister, dans la zone des glaces flottantes, des îles inaccessibles par mer et très difficilement accessibles par les glaces flottantes. L'avion constitue un nouveau moyen d'exploration aérienne de ces régions de l'Arctique.
Une légende conte depuis près de cent cinquante ans l'existence et le mystère de deux îles. Des hommes courageux, partant pour les îles proches des côtes nord-est de Sibérie pour y chasser les animaux à fourrure, les rennes sauvages et y chercher des défenses de mammouths, ainsi que certains explorateurs du Grand Nord ont aperçu ces îles par temps clair mais n'ont pu les atteindre. II s'agit de la Terre de Sannikov, au nord de l'archipel de la NouvelleSibérie, et de la Terre d'Andréev, au nord de l'embouchure du fleuve Kolyma, la première portant le nom du chasseur et marchand Yakov Sannikov, et la seconde celui du sergent Andréev qui, les premiers, distinguèrent ces îles à l'horizon parmi les glaces.
Ce roman conte une tentative de retrouver l'une de ces îles, la Terre de Sannikov, et de l'explorer. II se rattache à la science-fiction parce que cette terre y est présentée telle que l'auteur s'en imagine la nature et la population à partir de suppositions théoriques données.
Le lecteur pourra néanmoins se faire une idée de certaines îles de l'Arctique, des conditions de déplacements sur la banquise, de la nature et de la population de cette terre inconnue telles qu'elles pourraient être réellement, si elle existait au lieu et dans les conditions supposés par l'auteur. Dans la postface, le lecteur trouvera en outre la réponse à certaines questions relatives à l'hypothèse de la Terre de Sannikov ainsi qu'un aperçu de découvertes scientifiques soviétiques dans l'Arctique expliquant dans une certaine mesure le mystère de la Terre de Sannikov. »
Postface
« Le jeune lecteur, après avoir lu, la description des aventures de Goriounov et de ses compagnons sur la Terre de Sannikov, est en droit de demander à l'auteur, si cette terre existe en réalité, perdue parmi les glaces de l'océan Glacial arctique. Ce livre est en effet un roman de science-fiction destiné à instruire et distraire la jeunesse.
Et à cette question du lecteur, l'auteur répond que ce voyage sur la Terre de Sannikov a effectivement été inventé.
La question de savoir si cette Terre existe aujourd'hui a été ainsi résolue par des recherches de l'Union Soviétique dans l'Arctique: cette Terre a existé, peut-être pendant plus de cent ans, comme l'ont montré les observations de Sannikov et de Toll, mais elle a disparu il n'y a pas si longtemps. Dans la partie est de l'océan Glacial, les explorateurs polaires soviétiques ont découvert des îles flottantes. Des recherches scientifiques ont confirmé la conclusion de l'amiral S. Makarov faite en 1899 déjà sur l'existence dans l'océan Glacial arctique d'îles de glace en dérive. Alors qu'il naviguait en août au nord de la grande île du Spitzberg, Makarov aperçut parmi les glaces de l'océan une île inconnue. Les compagnons de l'amiral y trouvèrent des blocs erratiques et de petites pierres, et la glace de l'île n'était pas salée. Makarov établit qu'il s'agissait d'un immense iceberg qui devait s'être détaché du Spitzberg, à l'extrémité d'un glacier....
...On peut penser que la Terre de Sannikov également était une île de glace semblable, un iceberg détaché d'un des glaciers de Sévernaïa Zemlia. Au nord de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie, il a dû heurter un haut fond et y est demeuré plus de soixante-dix ans, car Yakov Sannikov a remarqué cette île au nord-ouest de l'île Kotelny en 1811, etÉdouard Toll en 1886 a vu par temps parfaitement clair, au même endroit, quatre colonnes montagneuses en cône aplati, prolongées par un bas piémont, à l'est. Mais il est possible que les deux observateurs aient repéré des îles différentes, posées sur des hauts fonds à peu près au même endroit en des années différentes de leur formation.
De telles îles de glace flottantes ne pouvaient, bien évidemment, abriter les Onkilones qui ont fui les Tchouktches depuis les côtes nord de Sibérie Orientale. II ne peut y avoir aucune végétation sur des îles flottantes. De telles Îles ne pouvaient pas non plus attirer les oiseaux en période de nidification. On peut penser que les oiseaux qui venaient du sud passer l'hiver dans les pays du nord cherchaient des endroits mieux protégés pour faire éclore leurs oisillons, endroits qui abondaient dans les archipels des îles de l'océan Glacial.
Quoi qu'il en soit, il sera intéressant, pour le lecteur, d'apprendre ce qui suit sur le passé récent de la région de l'océan Glacial arctique: celui-ci est, en général, très riche en îles, petites et grandes, dans tout son bassin, délimité par les côtes d'Europe, d'Asie et d'Amérique. Dans ces îles, on rencontre assez fréquemment des roches volcaniques jeunes et, sur certaines d'entre elles, par exemple en Islande, il existe des volcans en activité. Cela démontre que le gros volcan imaginé dans ce roman et qui constitue la Terre de Sannikov n'est pas impensable dans cette partie du globe. Des études géologiques ont déjà révélé que la partie orientale de l'océan Glacial arctique sur toute sa longueur, depuis la presqu'île de Taïmyr jusqu'à l'île Wrangel et, dans le nord, jusqu'à 80 de latitude, était une terre émergée au début de l'ère quaternaire, et constituait les confins nords de la Sibérie. Cela a été démontré par la découverte, dans le sol de ces îles, des restes de gros mammifères: mammouths, rhinocéros, buffles, chevaux. Ils ne pourraient pas se trouver là si ces îles n'avaient pas formé autrefois une terre reliée à la Sibérie au début du quaternaire. Les explorations ont indiqué aussi que, dans certaines îles, il subsiste encore des vestiges des glaciers qui recouvraient autrefois les parties les plus élevées de cette terre.
Dans la Grande île Liakhov qui constitue une partie de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie, de nombreuses défenses de mammouths sont prises dans ces glaces fossiles et ont été récupérées par les chasseurs qui venaient au début du printemps depuis le continent les ramasser lorsqu'elles étaient extraites de la glace par les vagues de l'océan. Autrefois on apportait régulièrement à la foire de lakoutsk de cent cinquante à trois cents tonnes de défenses, ce qui prouve que des centaines de ces gros animaux vivaient sur cette ancienne terre au début du quaternaire. On peut expliquer une telle concentration de mammouths sur ces petites îles par le fait que, en ces points qui constituaient les zones élevées de l'ancienne terre, les mammouths se réfugièrent en grand nombre lorsque la terre où ils vivaient commença de s'enfoncer: ils cherchèrent alors, dans les hauteurs, un refuge contre la montée de l'eau qui inondait les plaines. Nous avons donc la preuve de l'existence de volcans dans cette ancienne terre septentrionale, ainsi que de grands troupeaux de mammouths et de glaciers, et nous pouvons dater l'époque où cette terre s'est enfoncée en dessous du niveau de la mer. Cet affaissement a eu lieu pendant ou à la fin de la dernière période glaciaire. La découverte de dessins de mammouths, représentés par les hommes primitifs, indique qu'ils en étaient contemporains.
Donc, l'hypothèse de base de mon roman selon laquelle, sur une grande île perdue dans l'océan Glacial et qui était autrefois le sommet et le cratère d'un grand volcan, la chaleur de celui-ci a permis à des hommes primitifs et à des mammouths de subsister depuis la fin de la dernière période glaciaire, n'est pas dénuée de vraisemblance. Et cette terre bénie parmi les glaces polaires a pu abriter les Onkilones, originaires de l'Alaska, apparentés aux tribus d'Indiens d'Amérique et qui ont reculé, sous la pression des Tchouktches, vers les îles de l'océan Glacial.
La question de la disparition des Onkilones devrait être étudiée par- l'Institut d'histoire de la culture matérielle ou l'Institut d'histoire de l'Académie des sciences de l'URSS afin que soit reconstituée l'histoire de ce petit peuple de Sibérie du Nord qui existait il y a trois ou quatre cents ans. On a retrouvé, dans les îles de l'archipel de la Nouvelle-Sibérie, les restes de leurs demeures, très particulières, ce qui indique que des représentants de cette tribu y ont longtemps vécu, mais on ne sait rien d'autre les concernant. Les explorateurs polaires du XIXe siècle ne les ont pas trouvés sur ces îles. Tous les Onkilones ont-ils été décimés par une quelconque épidémie ou sont-ils morts en tentant de traverser en canoës ou de franchir à pied trop tôt les zones de glace jeune séparant les îles les unes des autres?
La question de la migration des oiseaux, au printemps, vers le nord et de leur retour en automne sur le continent, dont on trouve parfois des mentions dans la presse, demeure non résolue. Pour la tirer au clair, if faudrait:
1. Interroger soigneusement la population de toute la côte nord de Sibérie, depuis l'embouchure des fleuves Olénéka et Léna à l'ouest jusqu'à l'embouchure du fleuve Kolyma à l'est, ainsi que ceux qui passent l'hiver sur les îles de Nouvelle-Sibérie et Wrangel pour savoir si ces migrations d'oiseaux, vers le nord au printemps et inversement à l'automne, se poursuivent et, si oui, en quelle quantité, quels oiseaux elles concernent et quelles sont les espèces dominantes.
2. Si les vols d'oiseaux se poursuivent, les avions qui effectuent chaque année des vols d'exploration au-dessus des glaces de l'océan afin d'en étudier la quantité et les déplacements pour assurer la navigation sur la Voie Maritime du Nord, devraient constamment tenir compte de l'existence d'une terre inconnue parmi les glaces et effectuer des observations afin d'en découvrir enfin les dimensions, le relief et toutes les particularités.
Le vol d'oiseaux vers le nord, remarqué en 1938 déjà par ceux qui passaient l'hiver sur l'île Henriette, prouve qu'en cette année il existait parmi les glaces une terre propice à la nidification des oiseaux et à leur séjour durant l'été. Mais la situation orientale de cette île permet de douter que ces oiseaux se fussent dirigés vers la Terre de Sannikov qui devait se situer (si elle existait en 1938) plus à l'ouest. Par conséquent, il devait se trouver parmi les glaces, au nord de l'archipel de Long, en 1938, une terre permettant aux oiseaux de passer l'été. Peut-être certains de mes jeunes lecteurs deviendront-ils pilotes en région polaire et se fixeront-ils pour tâche de résoudre l'énigme de cette terre; peut-être la découvriront-ils sous un voile de brouillard, parmi les glaces, et s'y poseront-ils pour l'étudier et nous indiquer comment elle se présente à l'heure actuelle. Ne convient-il pas en conclusion de nous rappeler l'existence, dans l'océan Glacial arctique, au nord de la presqu'île de Taïmyr, de l'archipel de Sévernaïa Zemlia qui fut exploré pour la première fois en 1930-1932 par une expédition de quatre hommes, comprenant le géologue Ourvantsev qui a décrit cette expédition et ses découvertes dans un excellent livre. Toutefois, l'étude de l'archipel par cette expédition a laissé bien des questions non résolues, et il serait fort souhaitable, dans les prochaines années, qu'elle soit renouvelée pour en permettre une nouvelle étude. »
V. Obroutchev
Résumé éditeur de « La terre de Sannikov »
Pourtant, elle existe ! s'écria un jeune homme qui venait d'entendre un rapport tendant à démontrer que la terre entrevue par certains navigateurs dans l'Océan Arctique devait être considérée comme un mythe.
Grâce à l'aide d'un savant compréhensif et généreux, l'étudiant Goriounov peut, avec quelques amis, se lancer dans une expédition qui sera riche en découvertes, en joies et en périls.
Ils parviennent à atteindre la Terre de Sannikov et s'émerveillent de trouver, au milieu des glaces, dans l'immense cratère d'un ancien volcan, une vallée fertile, habitée par un « peuple disparu », les Onkilons. Sur les prairies paissent des troupeaux de rennes et dans les vastes forêts vivent des mammouths et autres animaux de l'époque préhistorique. Les jeunes gens, bien reçus par les Onkilons, apprennent à parler leur langue, étudient leurs mœurs et recueillent de précieux spécimens de la faune et de la flore.
Cependant, l'activité volcanique n'était qu'assoupie, la terre tremble, de graves malentendus surgissent entre les étrangers et leurs hôtes ; les voyageurs auront à faire face, au retour, à des dangers plus terribles encore que ceux qu'ils ont bravés sur les banquises, au milieu des tempêtes... L'auteur de ce livre de fiction scientifique a fort bien imaginé les péripéties dramatiques de l'étonnant voyage. Géologue éminent, il a su remarquablement dépeindre les régions de l'Arctique: migration des oiseaux vers le nord, nature du sol, découverte de fossiles... Aussi la fiction ingénieuse sur laquelle repose le roman n'est pas entièrement gratuite et le lecteur s'intéressera d'autant plus aux héros, étudiants et trappeurs, que leurs observations et leurs trouvailles comportent un enseignement scientifique. C'est avec un intérêt constant que l'on suit Goriounov et ses compagnons au delà du voile de brouillard et de l'enceinte de glace.
Bibliographie
- « La Plutonie » Editions en langues étrangères. « Littérature soviétique pour l'enfance et l'adolescence »Moscou.1954. Illustrations de G.Nikolski. Réédité chez Radouga collection « Aventures et Science-Fiction.1987.
- « La terre de Sannikov » Editions de la Farandole.1957. Illustrations de A.Orloff. Attention cet ouvrage comporte une jaquette. Réédité chez Radouga collection « Aventures et Science-Fiction.1987. Ce livre fut l'objet d'une adaptation cinématographique réalisé par Albert Mkrtchan Produit par Mosfilm en 1973.Interprétation: Vladislav Dvorjetski, Gueogui Vitsine, Oleg Dal (Source : « Culture populaire de l'union soviétique »). Il bénéficiera en outre d'une sortie VHS en France sous le même titre, distribué en 1995 par Socai Film.
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