« La Guerre des Mondes » De H.G.Wells…..Un « Trait » De Génie!

L'invasion de notre bonne vieille planète est une histoire ancienne et les auteurs d'anticipations s'évertuèrent à imaginer les pires agressions possibles et si certains scénario catastrophes ne manquent pas d'originalité, c'est probablement en grande partie en raison d'un roman fondateur qui en terme de colonisation de la terre, est un modèle du genre. De nos « envahissant » voisins nous retiendrons de fait certaines intrusions des plus spectaculaires : John-Antoine Nau avec son « Force ennemi » ( 1903) proposant une extraordinaire invasion « psychique » avortée, Léon Goc et la menace minérale des sélénites dans « Une invasion de Sélénites », Théo Varlet et Octave Jonquel dont le diptyque « Les titans du ciel » et « L'agonie de la terre » ( Cycle de « L'épopée Martienne » ) est une pure merveille de menace extra terrestre, Henri Allorge pour son « Ciel contre terre » et ses Martiens ailés, Maurice Renard bien évidemment qui nous propose une occupation des plus insolites par les « Sarvants » de son incontournable « Péril Bleu ».

 

Lorsque la lune ne représenta plus qu'un intérêt mineur aux yeux des scientifiques, avides de nouveaux territoires à explorer, ils s'évertuèrent à trouver sur Mars l'objet de toutes leurs attentions et de tous leurs fantasmes. Nul doute n'était possible, l'astre rouge était habité et l'on s'ingénia alors à tracer une cartographie aussi précise que possible en n'oubliant pas de lui attribuer les traces d'une probable civilisation qui devait être au faîte de son évolution. Toutefois c'est d'une civilisation qui commence à monter des signes d'extinction et il lui faut pour cela, en raison de l'appauvrissement de ses ressources naturelles, trouver ailleurs, ce qu'elle ne peut plus produire. Recherche de nouveaux territoires, de source d'énergie ou tout simplement d'une eau qui existe ici en abondance, ces habitants des autres planètes n'auront de cesse de fomenter quelques apocalyptiques invasions afin de suppléer à leurs besoins grandissants.

 

En regard de cette suite ininterrompue de « guerres à la terre », une œuvre vous disais-je reste fondatrice de tout un courant littéraire qui allait enrichir de sa thématique les rayonnages encombrés de nos bibliothèques. Mais tout le génie de Wells ne réside pas à cette « simple » invasion, il faut surtout voir dans cette civilisation Martienne, toute la complexité de leur anatomie et des engins servant à l'avilissement d'une humanité peu préparée à ce genre de technologie. Fidèle à sa fascination pour les créatures marines que l'on retrouve dans bon nombre de ses nouvelles, il imagine alors une civilisation Martienne plus ancienne que la terre et dont la morphologie se serait adaptée non seulement à son environnement, mais également à sa dépendance pour une société hyper technologique. Cet envahisseur est donc le produit improbable entre une araignée et un mollusque, sorte de pieuvre de terre dont le corps se trouve finalisé à sa plus simple expression mais compensé par des membres de préhension lui permettant autant de « palper » que de se déplacer. Affublé de globes oculaires volumineux, son acuité visuelle semble être à la mesure de son intelligence qui trouve refuge dans un cerveau constituant la majeure partie de son anatomie. Produit d'une évolution de créatures humanoïdes, développement d'une race dominante, ou tentative de création d'une nouvelle forme de vie ? L'auteur fera preuve ici d'une certaine originalité en sortant du schéma habituel de l'habitant d'une autre planète affublé de la sempiternelle anatomie humaine : Car par manque d'originalité ou par un insupportable reliquat d'éducation judéo chrétienne, les habitants des autres planètes sont à l'image du créateur !

Le point essentiel où Wells fera montre également d'une grande inspiration, c'est dans la technologie dont fait preuve ces curieuses créatures. Il s'agit en quelque sorte d'une extension de leurs corps atrophiés, une technologie entre la mécanique et le biologique capable de toutes les prouesses et pouvant répondre au moindre de leurs caprices.

 

Imaginez dans le contexte de rédaction de cette « Guerre des mondes » le choc que cela dut être pour un public peu habitué à ce genre de littérature et d'extravagances imaginaires :

 

« C'était une machine cependant, avec une allure mécanique et un fracas métallique, avec de longs tentacules flexibles et luisants, l'un d'entre eux tenait un jeune sapin, se balançant bruyamment autour de ce corps étrange. Elle choisissait ses pas en avançant et l'espèce de chapeau d'airain qui la surmontait se mouvait en tous sens avec l'inévitable suggestion d'une tête regardant autour d'elle. Derrière la masse principale se trouvait une énorme chose de métal blanchâtre, semblable à un gigantesque panier de pécheur, et je vis des bouffées de fumée s'échapper par des interstices de ses membres, quand le monstre passa prés de moi. En quelque pas, il était déjà loin. » (Livre premier chapitre X « en pleine mêlée »)

Imaginez la réaction du lecteur de l'époque vous disais-je,à l'idée de la possibilité d'une telle invasion...Toute la quiétude d'un monde à l'abri d'un ennemi impitoyable et technologiquement supérieur venait ainsi de rentrer dans le foyer des hommes. Les valeurs viennent brusquement de changer et en « démocratisant » un genre littéraire, c'est la porte ouverte à de nouvelles inquiétudes et de nouveaux questionnements qui venaient de prendre forme. L'imaginaire collectif venait de revêtir un tout autre aspect et la vison idéalisée d'habitants d'autres planètes qui pourraient être à notre image et donc « civilisé », vient de s'écrouler. Par cette rupture avec la religion voulant que dieu créa l'homme à son image, c'est une vision diabolisée de créatures extra terrestres que Wells nous livre ici. Mais il nous rappelle aussi que dans notre désir de suprématie et de nombrilisme béat il existe dans ce monde, ou dans d'autres, des créatures toutes aussi conquérantes que nous, faisant fi des larves que nous sommes, n'éprouvant pas plus de considération que la fourmi que nous balayons d'une légère pression du doigt. J'ai toujours considéré « La guerre des mondes » comme une métaphore du colonialisme, une forme de dénonciation de cette expansion à outrance d'une entité étrangère voulant s'approprier terres et matières premières au dépend des populations locales. D'ailleurs, de nombreux textes sous couverts d'aventures spatiales exotiques ne sont que les témoins d'un désir de plus en plus grandissant de vouloir ainsi s'approprier le bien d'autrui. Mais ceci est un autre débat.

 

Pour en revenir à nos « Martiens » et leur curieuse technologie « Bio-mécanique » un autre passage de l'œuvre est assez caractéristique du talent et de l'imaginaire de l'auteur :

« A ce propos, il est curieux de remarquer que, même ici bas, la nature parait avoir dédaigné la roue ou lui avoir préféré d'autres moyens. Non seulement les Martiens ne connaissaient pas la roue, ce qui est incroyable, ou s'abstenaient de l'employer, mais m^me ils se servaient singulièrement peu, dans leurs appareils, du pivot fixe ou du pivot mobile avec des mouvements circulaires sur un seul plan. Presque tous les joints de leurs mécanismes présentent un système com­pliqué de coulisses se mouvant sur de petits appuis et des coussinets de friction superbe­ment courbés. Pendant que nous en sommes à ces détails, remarquons que leurs leviers très longs étaient, dans la plupart des cas, action­nés par une sorte de musculature composée de disques enfermés dans une gaine élastique. Si l'on faisait passer à travers ces disques un courant électrique, ils étaient polarisés et assemblés étroitement et puissamment. De cette façon était atteint ce curieux parallélis­me avec les mouvements animaux qui était chez eux si surprenant et si troublant pour l'observateur humain. Des muscles du même genre abondaient dans les membres de la machine que je vis en train de décharger le cylindre, lorsque je regardai la première fois par la fente. Elle semblait infiniment plus animée que les Martiens eux-mêmes, gisant plus loin en plein soleil, haletant, agitant vainement leurs tentacules et se remuant avec de pénibles efforts, après leur immense voyage à travers l'espace. » ( Livre second « La terre au pouvoir des Martiens » chapitre 2 « Dans la maison en ruine »)

Des machines pour le moins extraordinaires et qui donnèrent l'occasion à de nombreux illustrateur de s'adonner à un imaginaire des plus intéressant. Dans le N° 5 de l'excellente revue « Le visage vert »(Octobre 1998) dans son article « Wells et les tripodes, aspect d'une technologie extraterrestre » Michel Murger consacre un chapitre aux illustrateurs des tripodes. Il évoque le peu d'inspiration de Warwick W.Goble qui effectua un premier travail pour le « Pearson's Magazine ». Wells lui même critiqua le travail de l'artiste dont il qualifia les tripodes de « raides, sans aucun flexibilité ni souplesse ».

 

Je crois que tout le « challenge » de cette représentation pour un engin qui rappelons le, est le pivot essentiel de l'invasion, la marque de la supériorité Martienne, était d'une importance capitale. Il existe une quantité incroyable d'illustrations et d'artistes qui se sont voués à cette mythique interprétation mais, comme le signale Michel Murger, l'artiste ayant le plus insufflé à cette imagerie la force et le caractère suffisant est sans contexte Alvim Corrêa.

En 1890, Alvim Correa quitte Rio de Janeiro pour s'installer à Lisbonne avec sa famille, puis à Paris. En 1894, il commence ses études artistiques avec Jean Baptiste Edouard Detaille (1848-1912), célèbre peintre de thèmes militaires, et fréquente, l'année suivante, l'atelier de Jean Jacques Brunet . En 1895 et 1896, il expose au Salon de Paris des toiles de guerres, thématique qu'il conservera jusqu'à la fin de sa vie. En 1898, il part vivre à Bruxelles après son mariage avec Blanche Barbant, fille du graveur Charles Barbant (XIXème siècle). Afin de subvenir aux besoins de sa famille – avec la naissance de son premier enfant -, il est obligé de travailler dans la décoration murale et le dessin publicitaire. C'est dans la ville Belge, en raison de son talent qu'il sera contacté pour illustré le roman « La Guerre des Mondes » de H. G. Wells (1866-1946). Il y explore avec habileté les oppositions de tons, comme le contraste entre les ténèbres et la lumière éblouissante. Les dessins se rapprochent de l'imaginaire symboliste et principalement des oeuvres d'Alfred Kubin (1877-1959) et de Félicien Joseph Victor Rops (1833-1898), selon la spécialiste Maria Stella Teixeira de Barros. Cette rarissime édition parue chez L.Vandamne &Cie Bruxelles et tirée à 500 exemplaires est d'une grande beauté et nous livre dans des compositions pleines pages en couleurs et d'une multitude d'autres hors textes en noir et blanc, tout le travail minutieux et extraordinaire de l'artiste. La puissance évocatrice de ces véritables prédateurs que sont les tripodes, est renforcée par ce trait de génie de l'artiste, en ayant attribué aux terribles machines de véritables yeux gigantesques qui semblent épier le moindre de nos mouvements. En renforçant ce malaise d'invulnérabilité attribué à la technologie Martienne, Corrêa apporte en outre un aspect des plus fantasmagorique à toutes ces compositions, conférant une touche démesurée des plus réussie. Dans un style intemporel il attribut à cette biotechnologie extraterrestre une des visons la plus marquante et la plus originale du roman de Wells et reste après plus d'un siècle l'illustrateur de référence.

 

Malheureusement Michel Murger ne semble pas vouloir s'étaler sur les autres artistes ayant participés à l'édification graphique du roman. Pourtant il existe dans ce courant « ancien » au moins deux autres illustrateurs qui à mon avis mériteraient une mention spéciale. A la lecture de l'article de la revue « Je sais tout » N°8 (Septembre 1905) et intitulé « La littérature fantastique terrible » par Gaston Deschamps, on se met à rêver face aux deux superbes compositions de Henri Lanos consacrées à « La guerre des mondes » et ce qu'aurait pu être la totalité du roman illustré par ses soins. Dans une planche particulièrement évocatrice, toute l'imagination créatrice nous explose ainsi à la figure et en sortant ainsi du modèle du tripode classique, Lanos effectue une représentation certes assez personnelle mais dont se dégage tout l'aspect « organique » des véhicules. Un telle adaptation pouvant s'en rapprocher, elle celle dessinée par Enki Bilal pour l'édition de chez Gallimard Jeunesse « collection 1000 soleils ». Un savant mélange de métal et de tissus vivants. La vison de Lanos est tout simplement terrifiante et nous laisse imaginer de la beauté picturale d'un ouvrage entièrement illustré par ce génie du dessin.

 

Quelques années plus tard en 1923 c'est M.Dudouyt qui va enrichir le « bestiaire » Martien chez Calman-Levy, avec ses magnifiques compositions. Avec un trait plus épais, dans un style moins raffiné, toute la force de ses réalisations réside pourtant dans le coté à la fois lourd de ses tripodes, mais paradoxalement léger en ce qui concerne leurs mouvements. Affublés de « jambes » gigantesques et puissantes, ils n'en demeurent pas moins élégants et esthétiquement intéressants. Il y a en page 113 une perspective extraordinaire ou l'on voit le tripode au fond d'une place entre deux immeubles et qui déroule ses longs tentacules vers l'avant , comme s'ils voulait sortir du cadre avec le désir de vous happer pour vous placer dans son horrible panier. Un travail des plus captivant et qui mérite toute notre attention.

 

Terminons par une dernière série tout aussi admirable et réalisée par E.P.Jacobs. Publié dés 1946 dans la revue Tintin, le dessinateur est parvenu à rendre palpable l'angoisse et la terreur générée par les engins Martiens. Il utilisera tout comme Alvim Corrêa la présence des yeux gigantesques sur le corps des tripodes, accentuant le coté « vivant » d'une structure peut-être à l'aspect un peu trop mécanique par rapport aux descriptions faites par Wells, mais terriblement efficace dans les planches admirables que nous offre l'auteur. Jacobs est également parvenu à retranscrire toute la dramaturgie de cette invasion célèbre, une représentation très arachnéenne de cette civilisation Martienne qui trouvera toute sa légitimité visuelle lors de la première rencontre avec les occupants de ces habitacles et dont l'aspect très évocateur ne fait aucun doute.

 

« La guerre des mondes », figure emblématique de l'invasion extraterrestre, chef d'œuvre incontesté en matière de rythme et de précision, qui à l'époque affola probablement une société se croyant le centre de l'univers, fut la source d'une iconographie des plus variée et des plus passionnante. Une œuvre fondatrice qui de nos jours passionne encore de nombreux artiste, pour preuve le très inégal mais intéressant film de Spielberg venu rappeler à un public blasé que l'invasion avait déjà commencée il y a plus d'un siècle !

Bibliographie des œuvres citées

 

- « La guerre des mondes » Illustré par Alvim Corréa Editions L.Vandamme & Cie. Bruxelles.1906. Tiré à 500 exemplaires numérotés.

 

- « La guerre des mondes » Illustré par M.Dutout Editions Calman Levy « Nouvelle collection illustrée »N°96. Sans date (vers 1920).

 

- « La guerre des mondes » Illustré par E.P.Jacobs. Dans la revue Tintin du 26 septembre 1946 au 17 avril 1947 . Les illustrations seront reprises en volume aux éditions Dargaud en 1986

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A lire également l'ouvrage de Jean-Pierre Andrevon, grand auteur et spécialiste de la science-fiction, qui explore le mythe de l'invasion martienne et de la lutte contre l'envahisseur, dans ce livre qui mêle essais sur les livres et les films, études détaillées de certaines thématiques, courte fiction et importante iconographie. L'ouvrage posséde en outre une fort belle iconographie réalisée entre autre par une Savanturiére émérite

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